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Jack Nicholson

Jack Nicholson

Titel: Jack Nicholson
Autoren: Patrick McGilligan
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n’hésitant pas à leur administrer une correction lorsqu’il le jugeait nécessaire. Wilkinson était né en Angleterre ; sa femme, née dans le comté de Delaware, était d’origine écossaise.
    Le père d’Ethel May était issu d’une famille assez célèbre dans la région, la branche d’Alfred C. Rhoads, nom qui avait été forgé à partir du patronyme allemand « Roats ». Alfred était un vendeur de journaux mais aussi un conseiller municipal connu pour son engagement dans les associations caritatives. À sa mort, en 1933, sa fortune était estimée à 24 000 dollars. Dans cet arbre généalogique, les premières pousses s’élevant vers le monde du spectacle se trouvent du côté Rhoads de la famille, chez l’un des trois fils d’Alfred, un dénommé Hilbert. Avant de trouver sa place dans l’entreprise de son père et de devenir un vendeur de journaux prospère, Hilbert C. Rhoads travaillait en qualité d’animateur et de comique sur les bateaux reliant Pittsburg à La Nouvelle-Orléans.
    L’aîné des fils d’Alfred se prénommait William. La famille Rhoads vivait en face de celle des Wilkinson, et William allait avec Mary Alice à la Morton School de Chester. Ils tombèrent amoureux l’un de l’autre très jeunes et il semble qu’ils se soient mariés avant même d’avoir 20 ans, vers la fin des années 1890. Peu de temps après, William fonda avec son autre frère, James, la Rhoads Bros., société de « plomberie, accessoires de plomberie, plomberie sanitaire et chauffage ». La Rhoads Bros. faisait de la vente en gros et de la maîtrise d’ouvrage dans tout le comté du Delaware, et plus tard, au cours de la Première Guerre mondiale, elle obtint de lucratifs contrats avec l’État pour construire à Chester des logements destinés aux ouvriers de la Défense.
    Ethel May, qui n’avait alors que 6 ans, était aux côtés de sa mère lorsque celle-ci mourut des suites d’une tuberculose pulmonaire, le 16 août 1904, à l’âge de 25 ans. Si sa mère n’était pas allée rendre visite à sa sœur, sur la côte atlantique, près d’Asbury Park dans le New Jersey, mêlant vacances d’été à impératifs de santé, l’histoire d’Ethel May aurait pu devenir une «  Philadelphia Story iv  ». Emma Wilkinson Reed, la plus âgée de toutes les sœurs Wilkinson encore en vie, accepta de prendre Ethel May sous son aile et de l’élever. Cette situation fut bien acceptée par William Rhoads, et marqua le point de départ d’une tradition qui allait perdurer dans la famille Nicholson, celle qui voulait que les hommes s’en remettent aux femmes pour toutes les questions concernant l’éducation des enfants.
    Emma Wilkinson Reed, tante d’Ethel May, mère exemplaire et mère de substitution, était le prototype de la femme de caractère. Tante Emma vivait à quelques kilomètres de l’océan, dans le quartier de Whitesville de Neptune Township, une ville qui était et est toujours distincte de Neptune (City). Ce fut là qu’elle éleva non seulement ses trois enfants mais aussi Ethel May (qu’elle n’adopta jamais de façon officielle), ainsi que deux autres enfants Wilkinson que la malchance familiale avait privés de leur mère. Elle avait environ 40 ans lorsqu’elle accepta de s’occuper d’Ethel May.
    Petite femme vêtue de blouses et de tabliers, Tante Emma était une dame de cœur qui travaillait très dur depuis l’âge de 8 ans. Son mari était l’employé d’un péage situé sur une « autoroute » fréquentée par des voitures à chevaux. Plus tard, son fils et lui-même avaient lancé une entreprise de rénovation, peinture, pose de papier peint, couverture et ravalement, et s’étaient fait de nombreux clients parmi les résidents saisonniers de la région de Deal, Elberon et Allenhurst.
    Ils avaient entre autres travaillé sur les résidences secondaires bordant le front de mer des Astor, Guggenheim et Vanderbilt.
    À la morte-saison, Tante Emma allait ouvrir et fermer ces villas. À certains moments de l’année, elle pouvait s’affairer de l’aube au crépuscule. Elle faisait des kilomètres à pied pour aller travailler, tous les jours, dans la chaleur étouffante de l’été, jusqu’à ce que la famille acquière une voiture au milieu des années 1920. Elle faisait la lessive, le ménage et la cuisine. Elle élevait des poulets et elle en tuait un tous les dimanches pour le dîner. Comme bien d’autres femmes de l’arbre généalogique des
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