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Petite histoire de l’Afrique

Petite histoire de l’Afrique

Titel: Petite histoire de l’Afrique
Autoren: Catherine Coquery-Vidrovitch
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1993.
    Les Africaines. Histoire des femmes d’Afrique noire du XIX e au XX e  siècle , Desjonquères, Paris, 1994.
    L’Afrique et les Africains au XIX e siècle , Armand Colin, Paris, 1999.
    Afrique noire. Permanences et ruptures , L’Harmattan, Paris, 1992 (Payot, 1985).
    Le Congo (AEF) au temps des grandes compagnies concessionnaires, 1898-1930 , Éditions de l’EHESS, 2001 (1972).
    La Découverte de l’Afrique. L’Afrique noire atlantique des origines au XVIII e  siècle , L’Harmattan, Paris, 2003 (Julliard, 1965).

Copyright
    © Éditions La Découverte, Paris, 2011.
    ISBN numérique : 978-2-7071-6725-5
    ISBN papier : 978-2-7071-6713-2
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Ma gratitude va à François Gèze qui a accueilli mon idée avec enthousiasme, et à Rémy Toulouse qui a veillé à sa réalisation, avec des avis toujours judicieux pour en améliorer la compréhension.

Introduction
     
    L’idée de cet ouvrage m’est venue lorsque, il y a quelques mois, une amie « afro-descendante », comme on dit aujourd’hui de l’autre côté de l’Atlantique, m’a demandé quel livre conseiller à sa fille, une jeune Française qui désirait connaître l’histoire du continent d’où étaient venus ses ancêtres, sans en rien savoir ou si peu, et sans jamais avoir rencontré le thème, ni au cours de sa scolarité ni en dehors. Il est vrai que, si nous ne manquons plus d’ouvrages savants, et même de « livres du maître » sur la question, il n’existe guère en français de synthèse vraiment accessible. Or j’avais enseigné naguère à l’université Paris 7 un cours d’« introduction à l’histoire africaine », obstinément peaufiné ensuite, une vingtaine d’années durant, auprès des étudiants américains ( undergraduates , pour la plupart de 2 e ou 3 e  année) de l’université dans laquelle j’enseignais périodiquement, la State University of New York. Ils étaient très motivés,surtout les jeunes African-Americans , mais fort ignorants de la question. Leur esprit était plein de clichés. Il s’agissait donc de « remettre les pendules à l’heure » de façon claire, méthodique mais non dogmatique, afin de faire comprendre la place de l’Afrique dans l’histoire du monde depuis… ses origines. Cela représente beaucoup de lectures, de travail, de réflexion, beaucoup de corrections ou d’amendements… pour parvenir, au fil des années, à une synthèse abordable. C’est la dernière étape de cette aventure qui est aujourd’hui transmise au lecteur français non nécessairement spécialiste 1 .
    Les idées de nos compatriotes sur l’Afrique sont très différentes de celles des African-Americans , mais souvent aussi peu convaincantes. Combien de fois ai-je entendu au cours de ma carrière : « Vous étudiez l’histoire africaine ? Mais qu’en sait-on avant l’arrivée des Européens ? Il y a donc des sources ? » Le sommet fut atteint lorsque, en juillet 2007, dans un discours prononcé à l’université de Dakar devant un aréopage d’universitaires et de chercheurs sénégalais, le président Sarkozy crut pouvoir affirmer (à l’image, hélas !, de nombre de ses contemporains) que les Africains n’étaient pas encore réellement entrés dans l’histoire. Son ignorance est partiellement excusable : dans les années 1960, quand la recherche française a commencé à s’intéresser à l’histoire africaine, les historiens eux-mêmes, et non desmoindres, que dis-je, la quasi-totalité des universitaires, étaient convaincus que l’Afrique n’avait pas d’histoire… parce que celle-ci n’était pas écrite. Les quelques originaux qui entendaient démontrer le contraire étaient considérés comme de doux rêveurs marginaux qui, en outre, n’avaient pas à concurrencer les ethnologues et les anthropologues, dont le domaine réservé était, justement, à la fois celui des sociétés « autres » et celui des peuples dits « sans histoire ».
    Ce petit livre a donc pour objet de faire le point sur tout ceci. Après un demi-siècle de travaux fondamentaux sur la question, il s’agit enfin de faire comprendre à un public français et francophone non spécialiste que non
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