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Les chevaliers de la table ronde

Les chevaliers de la table ronde

Titel: Les chevaliers de la table ronde
Autoren: Jean Markale
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provient d’une rédaction plus
ancienne qu’on peut faire remonter au IX e siècle, et peut-être bien avant. L’atmosphère générale est bien différente de
celle qu’on remarque dans les romans courtois des XII e et XIII e siècles, et tous les épisodes se
réfèrent à des thèmes mythologiques très anciens, remontant au paganisme
druidique. C’est vraiment dans ce récit – que j’ai raccourci et adapté pour
l’accorder avec l’ensemble du cycle arthurien – que se manifeste le caractère
authentique du personnage d’Arthur, chef de guerre de la fin de l’Antiquité et
du début de l’époque mérovingienne, au milieu d’épisodes qui appartiennent
incontestablement à la mythologie celtique la plus archaïque.
    [113] D’après divers épisodes du Merlin de
Robert de Boron, et du Merlin de Gautier Map.
    [114] Terme utilisé dans le texte médiéval.
    [115] D’après le Lai du Lécheur , lai
anonyme breton en langue d’Île-de-France, datant des environs de l’an 1200.
Traduction intégrale dans D. Régnier-Bohler, le Cœur
mangé , Paris, Stock 1979, pp. 169-172.
    [116] Bien entendu, cet aspic sort tout droit d’un des nombreux
« Bestiaires » fantastiques du Moyen Âge.
    [117] Allusion aux phénomènes prêtés aux vampires. Voir J. Markale l’Énigme des Vampires , Paris, Pygmalion, 1991.
    [118] Il s’agit du futur Lancelot du Lac, et non pas du fils de celui-ci,
qui sera l’un des trois héros de la Quête du
Saint-Graal .
    [119] D’après le Merlin de Robert de Boron.
    [120] D’après l’épisode gallois de la légende, contenu dans plusieurs
manuscrits des XVI e et XVII e siècles. Revue celtique ,
XXXIV, pp. 358 et suiv.
    [121] Ce détail ne se trouve que dans le Roman de
Tristan en prose, qui date du milieu du XIII e siècle ; mais il est exactement conforme au mythe fondamental de Tristan,
homme-lune, et Yseult, femme-soleil. Voir J. Markale, l’Amour courtois ou le Couple infernal , Paris,
Imago, pp. 146-157.
    [122] D’après le Tristan , récit
anglo-normand de Béroul écrit vers 1165, et conservé de façon fragmentaire dans
le manuscrit 2171 de la Bibliothèque nationale de Paris, édité par Ernest
Muret, Paris, Champion, 1947. Traduction complète dans André Mary, Tristan et Yseult , Paris, Gallimard, 1941.
    [123] C’est une hutte faite de branchages sur des fondations en pierres
sèches.
    [124] Cette réflexion indique suffisamment ce qu’on pensait, dans certains
milieux, au XIII e siècle, de la
chevalerie : sous prétexte d’exploits et de protection de territoires, des
chevaliers sans fortune rançonnaient bien souvent les voyageurs pour le compte
d’un seigneur, propriétaire des lieux. Mais on pouvait s’assurer contre ces
inconvénients en achetant un sauf-conduit délivré par le seigneur et qui
garantissait le libre passage sur ses terres. Ces curieuses méthodes de racket,
issues directement des ordres de chevalerie si vantés actuellement par les
nostalgiques d’un passé purement imaginaire, sont à l’origine des
« péages », « droits de douane » et autres taxes que les
sociétés contemporaines ont bien su reprendre à leur compte.
    [125] La guivre ou vouivre, dont le nom provient du latin vipera , est un animal bien connu non seulement des
bestiaires fantastiques du Moyen Âge, mais également de la tradition populaire
orale de l’Europe occidentale. Dans certaines légendes, ces vouivres sont
considérées comme des femmes-serpents qui portent une pierre précieuse
talismanique dans la tête. Ceux qui réussiraient à s’emparer de cette pierre,
généralement une escarboucle, seraient en possession de nombreux pouvoirs magiques.
Le thème de la guivre est indiscutablement le même que celui de Mélusine. Voir
J. Markale, Mélusine , pp. 126-128 de l’édition
1993.
    [126] C’est le nom du Snowdon, la grande montagne du Pays de Galles, en
gallois Eyri .
    [127] D’après le récit le Beau Déconnu ,
texte français du milieu du XIII e siècle,
reprenant des thèmes qui semblent remonter très loin dans le temps, et qu’on
peut considérer comme un des plus anciens de ce qu’on appelle les « contes
de fées ».
    [128] C’est-à-dire sans heaume, sans haubert, sans lance et sans bouclier.
Le mot « armes », au Moyen Âge, recouvre tout l’armement du
chevalier, en particulier ce que l’on appelle « armure », et, dans un
sens figuré, les marques héraldiques que porte le chevalier sur son bouclier.
Le chevalier
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