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La Révolution et la Guerre d’Espagne

La Révolution et la Guerre d’Espagne

Titel: La Révolution et la Guerre d’Espagne
Autoren: Pierre Broué , Emile Témime
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pendu. Il était l’auteur d’une sévère
critique de la politique du gouvernement d’Euzkadi, parue dans Nueva Era en
Janvier 37.
    [399] La presse signale notamment, en juin, un voyage à
Londres de Constantino Zabala, beau-père d’Aguirre.
    [400] Cf. note de
Hassell (13 janvier) : « Des négociations sont en cours avec les
séparatistes basques de Bilbao, par l’intermédiaire du Vatican ». Le
cardinal Pacelli - le futur Pie XII - aurait été cet intermédiaire, selon Largo
Caballero et Aguirre.
    [401] Les historiens
franquistes font généralement le silence sur cet épisode, comme d’ailleurs bien
des républicains ...
    [402] Castro Delgado (op.
cit. pp. 571-572) estime à environ 45 000 hommes les 14 e et 17 e Corps d’ Armée que défendent les Asturies, avec 850 mitrailleuses, 180 canons
et 6 canons anti-aériens.
    [403] Cf. le
procès-verbal de la dernière réunion du Conseil des Asturies, tel qu’il a eu
publié dans la note du Conseil en réponse à Negrin. Ce texte, dont la publication
a été interdite par la censure républicaine, a paru dans Independant New., et
son authenticité nous a été confirmée par des membres du Conseil : Zugazagoitia
précise que c’est le 29 août que le Conseil Provincial a décidé de ce
transformer en Conseil Souverain (op. cit. p. 314). Il interdit toute
sortie : « De aqui no sale ni Dios ». Castro Delgado (op. cit. pp.
573 sq) affirme que Amador Fernandez se serait ensuite rendu en France pour
obtenir un compromis : l’autorisation d’évacuer l’armée en échange de la
non-destruction des installations industrielles.
    [404] Selon Castro
Delgado (op. cit . pp. 576-577), le colonel Franco, depuis longtemps
accusé de sabotage par les communistes, avait assisté à la dernière réunion du
Conseil.
    [405] La plupart des
dirigeants des Asturies parviennent à s’échapper; membres du Conseil, président
du tribunal populaire, militants en vue, comme Javier Bueno, chefs militaires,
les colonels Pradas, Linares, Ciutat, Galan, l’amiral Fuentes. Mais les
milliers de combattants seront faits prisonniers, et beaucoup d’entre eux
seront fusillés. Parmi eux, le métallo Carroeerra qui commandait une brigade.
Zuguagoitia (op. cit. p. 319) a raconté comment cemilitant
C.N.T. refusa de s’embarquer sans ses hommes et choisit ainsi délibérément la
mort.
    [406] Cf. note de
Stöhrer du 4 mars 38, citant Franco : « Les guérillas se sont poursuivies,
dans les Asturies, pour ne prendre fin que tout récemment. Après la prise de
Dijon, il y avait encore 18 000hommes armés disséminés dans la région;
cen’est que récemment qu’on avait fait prisonniers les derniers d’entre
eux, sans doute 2 000hommes, avec 18 mitrailleuses et 1 500fusils ».
    [407] Quelques
bombardements sur les zones de concentration auraient tout arrêté, dit Rojo.
    [408] Partisans du
docteur Albiñana, chef d’un petit groupe d’extrême-droite.
    [409] La réunion eut
lieu au camp de Nuñodono; y participèrent Cabanellas, Mola, Queipo, Yuste,
Orgaz, Kindelan, Saliquet, Davila et les colonels Moreno Calderon et Montaner
(ce dernier, secrétaire de la junte Cabanellas).
    [410] La dispersion
administrative persistera d’ailleurs jusqu’à la fin de la guerre. Pendant
quelques mois, le pouvoir du secrétaire général est tel qu’on peut considérer
le gouvernement comme une dictature à deux têtes : lorsque les Allemands
veulent engager des négociations avec l’Espagne nationaliste, ils doivent
admettre que le seul moyen d’obtenir une décision importante est de s’adresser
soit au généralissime, soit à Nicolas Franco.
    [411] Sangroniz vint
notamment rendre compte à Franco, le 14 juillet 36, des mesures prises pour le
soulèvement.
    [412] Beau-frère du
généralissime, dont l’activité politique est considérable depuis son retour en
zone nationaliste.
    [413] Comme le Duce en Italie, c’est le chef et le « conducteur ».
    [414] De son nom
exact. Francisco-Paulino-Hermenegildo-Theoduio Franco Bahamonde.
    [415] Ses cinq enfants
sont Nicolas, Francisco, Pilar, Ramon (l’aviateur, tué au cours de la guerre)
et Pacita.
    [416] Anciens
établissements espagnols sur la côte d’Afrique du Nord.
    [417] Lors de son
mariage, son témoin avait été le roi, qui s’était fait représenter par le
gouverneur d’Oviedo.
    [418] Lettre de
Faupel, du 14 avril.
    [419] Discours de
Franco annonçant le décret du 19 avril.
    [420] Franco avait à
plusieurs reprises
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