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La malédiction des templiers

La malédiction des templiers

Titel: La malédiction des templiers
Autoren: Raymond Khoury
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cardinal.
    — Moi de même, Votre Eminence. Et merci d’avoir accepté de nous recevoir si rapidement.
    L’homme du FBI présenta l’universitaire iranien, et le cardinal fit de même avec les deux autres personnes qui se trouvaient dans la pièce : Mgr Francesco Bescondi, préfet en charge des Archives secrètes du Vatican – un homme fluet aux cheveux blonds clairsemés et à la barbiche soigneusement taillée –, et Gianni Delpiero, inspecteur général de la Gendarmerie, les forces de police du Vatican, nettement plus grand et plus solide, aux cheveux noirs et drus coiffés en brosse, aux traits anguleux. Reilly essaya de dissimuler son malaise devant le fait que le flic numéro un du Vatican avait été invité à se joindre à eux. Il serra la main de son collègue avec un cordial mais bref sourire, en reconnaissant qu’il aurait pu s’y attendre étant donné l’urgence de sa demande d’audience – et l’identité de son employeur.
    — Que pouvons-nous faire pour vous, agent Reilly ? s’enquit le prélat en les invitant à prendre place dans de somptueux fauteuils installés près d’une cheminée. Vous m’avez dit que vous vous expliqueriez une fois arrivé.
    Reilly n’avait pas vraiment pris le temps de penser à la façon de présenter les choses, mais ce qu’il savait, c’est qu’il devait surtout ne pas tout dévoiler. En tout cas s’il voulait avoir une bonne chance de les voir agréer sa requête.
    — Avant toute chose, commença-t-il, je dois vous dire que je ne suis pas là pour des raisons professionnelles. Je ne suis pas en mission pour le FBI. C’est à titre personnel que je vous ai adressé cette demande, et je voudrais être sûr que vous n’y voyiez pas d’objection.
    Après que Tess l’eut appelé à l’aide, il avait demandé à prendre deux jours de congé pour motifs personnels. Au siège new-yorkais du FBI, Federal Plaza, personne – ni Aparo, son équipier, ni Jansson, leur patron – ne savait qu’il était à Rome. Ce qui était peut-être une erreur, songea-t-il, mais c’était ainsi qu’il avait décidé de traiter l’affaire.
    Brugnone ignora sa précaution oratoire.
    — Que pouvons-nous faire pour vous, agent Reilly ? répéta-t-il, insistant cette fois sur le « vous ».
    Reilly le remercia d’un léger signe de tête.
    — Je me trouve impliqué dans une affaire délicate, dit-il à son hôte. Et j’ai besoin de votre aide. Je n’ai personne d’autre vers qui me tourner. Mais j’ai également besoin de votre indulgence : vous ne devez pas me demander plus de renseignements que ceux que je peux vous fournir pour le moment. Tout ce que je suis en mesure de vous dire, c’est que des vies sont en jeu.
    Brugnone échangea un regard perplexe avec ses deux collègues.
    — Dites-nous ce qu’il vous faut.
    — Le professeur Sharafi ici présent a besoin de certaines informations. Des informations qu’il ne saurait, pense-t-il, trouver ailleurs que dans vos archives.
    L’Iranien ajusta ses lunettes et confirma d’un hochement de tête.
    Le cardinal regarda longuement Reilly, visiblement décontenancé.
    — Quel genre d’informations ?
    Reilly se pencha en avant.
    — Nous aurions besoin de consulter un fonds précis dans les archives de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
    Ses trois interlocuteurs du Vatican s’agitèrent inconfortablement sur leurs sièges. L’appel à l’aide de Reilly possédait un caractère moins anodin qu’il n’y paraissait. Contrairement à la croyance populaire, les Archives secrètes du Vatican n’avaient rien de particulièrement « secret. » Dans ce contexte particulier, ce mot signifiait que les archives en question entraient dans le cadre du « secrétariat » personnel du pape, ses documents privés . Mais concernant les archives auxquelles Reilly demandait à avoir accès, l’ Archivio Congregatio pro Doctrina Fidei – les archives de l’Inquisition – , c’était une tout autre affaire. Elles renfermaient les documents les plus « sensibles » des archives du Vatican, en particulier tous les dossiers des procès en hérésie, ainsi que des ouvrages interdits. L’accès à ses rayonnages était sévèrement limité, afin de tenir à l’écart les amateurs de scandales. Les affaires que couvraient ses fondi – un fonds étant un recueil de documents traitant d’un problème spécifique – étaient loin de rappeler les plus belles heures de la papauté.
    — Et de
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