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La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours

La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours

Titel: La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours
Autoren: Christophe Verneuil
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accès aux armes tactiques.
    - Deux charges individuelles, pour être précis, dit Falkirk.Il y en a une de l'autre côté de cette porte. La deuxième se trouve à l'étage inférieur. ª Il consulta sa montre. ´ Dans moins de trois minutes, nous serons tous pulvérisés. Vous n'aurez même pas le temps de m'infecter. ª
    Et, tout à coup, la mitraillette jaillit des mains du colonel avec une telle force qu'elle lui coupa les doigts et lui arracha deux ongles. A la même seconde, le lieutenant Horner poussa un cri en voyant son arme lui échapper avec la même brutalité. Ginger vit les deux mitraillettes tournoyer un instant dans l'air, puis retomber aux pieds d'Ernie Block et de Jack Twist. En moins d'une seconde, les deux hommes les ramassè-rent et les braquèrent sur Horner et Falkirk.
    Ć'est toi ? dit timidement Ginger en se tournant vers Dom.
    - Eh bien, oui... Je ne pensais pas que je pourrais y arriver.
    - Nous n'avons plus que trois minutes, leur rappela Bennell.
    - Deux, rectifia Falkirk en frottant sa main ensanglantée. Deux minutes avant l'apocalypse.

    -De toute façon, il est impossible de désarmer les charges nucléaires ª, dit Alvarado.
    Dom partit en courant et cria: ´ Brendan, occupez-vous de celle-ci. Moi, je prends celle du troisième étage.
    - On ne peut pas les désarmer ! ª répéta le général Alvarado.
    Brendan s'agenouilla à côté de l'arme nucléaire et cligna des yeux en voyant les chiffres affichés sur le cadran. Une minute trente-trois secondes.
    Il ne savait pas quoi faire. Il avait guéri trois personnes, certes, il avait fait voler des poivrières. Il avait même généré d'étranges lumières. Mais les poivrières lui avaient échappé, les chaises s'étaient écrasées au plafond du restaurant. A la moindre fausse manoeuvre sur le détonateur, ses pouvoirs paranormaux ne serviraient plus à rien.
    Une minute vingt-six secondes.
    Les autres étaient sortis de la caverne o˘ reposait le vaisseau et s'étaient rassemblés autour de lui. Falkirk et Horner restaient sous surveillance, bien qu'ils n'eussent aucune raison de tenter de récupérer leurs armes: ils ne doutaient pas un instant de l'efficacité
    des bombes atomiques.
    Une minute onze secondes.
    Śi j'écrase le détonateur, dit Brendan, si je le réduis en poudre, est-ce que...
    - Non, dit le général. Une fois armé, le détonateur déclenche automatiquement la bombe si l'on essaie de le détruire. ª
    Une minute trois secondes.
    Faye s'agenouilla à côté de Brendan. ´ Faites-le jaillir hors de la bombe. Comme Dom a fait avec les mitraillettes. ª
    Brendan voyait les chiffres défiler sur le cadran de l'horlogerie. Il s'efforça d'imaginer le détonateur sautant au loin comme un bouchon de champagne.

    Rien ne se produisit.
    Cinquante-quatre secondes.
    Furieux contre la lenteur de l'ascenseur, Dom s'élança dans la caverne dès que les portes s'ouvrirent.
    Ginger courait derrière lui. La charge nucléaire était déposée au milieu de la salle. Il s'accroupit devant la bombe et découvrit le cadran. Śeigneur... ª
    Cinquante secondes.
    Tu peux y arriver, dit Ginger en se plaçant de l'autre côté du sac. Tu as une destinée à accomplir.
    - Il est trop tard.
    -Je t'aime, dit-elle.
    -Je t'aime ª, dit-il à son tour, aussi surpris qu'elle par cette déclaration.
    quarante-deux secondes.
    Il tendit les mains au-dessus de la charge nucléaire et sentit les cercles apparaître dans ses paumes.
    quarante secondes.
    Brendan était en sueur.
    Trente-neuf secondes.
    Il faisait des efforts désespérés pour réveiller la magie qui était en lui. Mais bien que les stigmates lui br˚lent les paumes et qu'il sente ses pouvoirs se réveiller, il ne réussissait pas à se concentrer. Il ne cessait de penser aux gestes maladroits qu'il pourrait avoir et, plus il y pensait, moins il parvenait à focaliser l'énergie prodigieuse qui l'habitait.
    Trente-quatre secondes.
    Parker Faine s'approcha de Brendan et s'agenouilla à
    son tour. Ńe le prenez pas mal, mon père, mais vous êtes un jésuite et vous avez peut-être un peu trop tendance à intellectualiser. Vous devriez y mettre toutes vos tripes. Ce qu'il faudrait, c'est la simplicité, la violence viscérale d'un artiste. ª Il tendit les mains vers le détonateur et s'écria: Állez, sors de là, espèce de saloperie ! ª
    Le détonateur jaillit de la bombe et atterrit devant Parker.
    Il y eut des bravos, des cris de soulagement, mais Brendan désigna le cadran:
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