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La Bataille

La Bataille

Titel: La Bataille
Autoren: Patrick Rambaud
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interrogatoire complet consigné
par le général Rapp (cf. les Mémoires de ce dernier,
V. 73242). Dans le roman, j’ai avancé la date de l’attentat qui, en
réalité, eut lieu en octobre 1809. J’ai retenu ce personnage parce qu’il figure
bien l’opposition mystique à l’Empire, qui va se développer par la suite.
L’Empereur aurait conservé le couteau de cuisine avec lequel Staps voulait le tuer.
Le détail des interrogatoires figure dans le numéro des Études
napoléoniennes de mai-juin 1922.
    • Ludwig, Napoléon, Payot
1929.
    • Savant, Tel fut Napoléon, Fasquelle,
1953. Ce texte a été repris dans un album intitulé Napoléon, chez Henri
Veyrier en 1974. En supplément, dans cette dernière édition, une multitude
d’illustrations, de tableaux et de portraits. Pour Jean Savant, Napoléon est un
être entièrement négatif et il accumule des preuves dans ce sens. Presque trop.
    • G. Lenotre, Napoléon,
croquis de l’épopée, et En suivant l’Empereur, «  La petite
histoire  », Grasset, 1932 et 1935. Le premier de ces volumes a été
republié dans les « Cahiers Rouges ». Incomparable. Mon bon maître.
En hommage, je lui ai emprunté sa description du bicorne de l’Empereur, qu’il
avait lui-même trouvée dans une facture du chapelier Poupard.
    • Bouhler, Napoléon, Grasset,
1942.
    • Mauguin, Napoléon et la
superstition, anecdotes et curiosités, Carrère, Rodez, 1946.
    • Bertaut, Napoléon ignoré, Sfelt,
1951. On y découvre ses talismans, ses chevaux, ses humeurs.
    • Brice, le Secret de
Napoléon, Payot, 1936.
    • Frugier, Napoléon, essai
médico-psychologique, Albatros, 1985.
    • Emerson, Hommes
représentatifs, Crès, 1919. Le philosophe américain consacre son
chapitre VI à Napoléon, ou l’homme de l’univers. Un portrait
d’autant plus intéressant qu’il est inattendu.
    • Taine, les Origines de la
France contemporaine, Hachette, 1907, tome 11. Portrait acide.
    • Élie Faure, Napoléon, « L’Herne »,
La Table Ronde, 1964. Exercice d’admiration et de contemplation.
     
     
    6. — Sur Stendhal
     
    •  Œuvres intimes I, « La
Pléiade », 1981. On peut y lire en appendice des extraits du Journal de Félix Faure en 1809. J’y ai péché la scène du Dom Juan de Molière
transformé en opéra. La représentation a eu lieu le 12 août, et non fin
mai comme dans le roman. J’ai mis dans la bouche de mon Henri Beyle des propos
qu’il avait vraiment tenus, autant que possible. De même pour Napoléon, Masséna
ou Lannes, je me suis autorisé à reproduire des phrases qu’ils auraient réellement
prononcées (aux dires des témoins).
    •  Correspondance I, « La
Pléiade », 1968.
    • Stendhal, De l’amour, Gallimard,
« Folio », 1980.
    • Crouzet, Stendhal ou
Monsieur Moi-même, Flammarion, 1990.

 
De profundis !
    Pour terminer, voici ce que sont devenus les personnages
historiques que j’ai favorisés dans ce roman.
     
    — Louis-François Lejeune, général et baron, prend sa
retraite en 1813 pour se consacrer à la peinture, après une carrière militaire
très mouvementée. Il dirige l’École des beaux-arts de Toulouse et meurt dans
cette ville en février 1848, à l’âge de soixante-treize ans. Il a importé la
lithographie en France.
    — Avec sa jambe abîmée, André Masséna, devenu prince
d’Essling, dirige la bataille de Wagram dans une calèche. Après une campagne
malheureuse en Espagne, il est disgracié. Nommé gouverneur de Paris au
lendemain de Waterloo, il y meurt d’une maladie de poitrine, huit ans après la
bataille d’Essling.
    — Louis-Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel et de
Wagram, tombe en 1815 d’une fenêtre du château de Bamberg, en Bavière.
Suicide ? Il était très déprimé par le retour de Napoléon de l’île d’Elbe.
Assassinat ? Voulait-on l’empêcher de rejoindre Napoléon ?
    — Jean-Marie-Pierre-François Dorsenne, trois ans après
la bataille d’Essling, meurt des suites de sa blessure à la tête.
    — Jean Bessières est tué par un boulet pendant la
campagne de Saxe, en mai 1813, comme Lasalle à Wagram.
    — Charles-Marie-Robert, comte d’Escorche de
Sainte-Croix, est coupé en deux par un boulet au Portugal, un an après Essling.
Il avait vingt-huit ans.
    — Jean Boudet se suicide en Bohême en septembre
1809 : l’Empereur lui avait injustement reproché sa conduite à Essling.
    — Jean-Baptiste, général et baron de
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