Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Frontenac_T1

Frontenac_T1

Titel: Frontenac_T1
Autoren: Micheline Bail
Vom Netzwerk:
étapes de ce siège sont décrites selon ces différents récits : la fameuse tirade de Frontenac à l’émissaire de Phips, le nombre de bateaux et l’alignement de la flotte de Phips, l’attaque, la riposte des Français et des Anglais, l’épisode du drapeau tombé à la mer, la réaction de Phips et l’échec du projet d’attaque conjointe de Montréal et de Québec, etc.
    Pour les trois chapitres portant sur l’attaque de Phips, j’ai aussi utilisé Québec ville fortifiée du XVII e au XIX e siècle , des auteurs André Charbonneau, Yvon Desloges et Marc Lafrance.
Chapitre 16
    J’ai imaginé le rapport de Vaudreuil à Frontenac pour faire passer certaines informations tirées des sources déjà citées et propices à faire avancer l’action. Il semble que la bataille ait été chaude dès le début et que les puritains se soient montrés étonnés et décontenancés par les techniques de guerre utilisées par les Français : la guerre de commandos, de raids, de coups de main, avec l’aide des autochtones. Lionel Groulx écrivait d’ailleurs dans Histoire du Canada français , tome I, en réponse aux critiques acerbes des Anglais sur ces techniques de guerre : La faiblesse de la Nouvelle-France, l’étendue du champ de bataille, la disette d’hommes font que l’on se bat comme l’on peut et qu’à la guerre on substitue la guérilla, façon de se battre propre d’ailleurs aux sauvages et aux Canadiens. Frontenac préféra envoyer ses « escarmoucheurs » affronter l’ennemi plutôt que d’utiliser ses troupes de façon traditionnelle, ce qui lui fut favorable. Et il demeura sur la défensive, ce qui était typique des guerres de siège de cette époque.
    J’ai également imaginé le compte-rendu de monseigneur de Saint-Vallier, qui tenait fort bien ses propres « troupes », pour faire voir ce qui se passait du côté des communautés religieuses. Les informations rapportées sont tirées des relations des différentes communautés et relatées dans le livre déjà cité d’Ernest Myrand (relations de mère Juchereau, de mère Anne Bourdon et de monseigneur de Laval).
Chapitre 17
    Dans ce chapitre, je décris l’action tantôt du côté anglais, tantôt du côté français, pour mettre en scène l’information fournie par Ernest Myrand. Par exemple, comme je sais que Phips n’a pas respecté le plan prévu et n’a pas couvert les troupes du lieutenant général John Walley qui tentaient de s’approcher de la ville, je place le militaire dans la situation et je la laisse aboutir, en tenant compte de ce qu’en dit l’historien. Comme Jacques de Sainte-Hélène a été grièvement blessé, je le place au cœur d’une bataille où il reçoit le coup mortel, et ainsi de suite.
    J’ai créé de toutes pièces la scène où Phips se rend compte qu’il est en train de perdre la bataille, que ses hommes sont atteints de la petite vérole et des fièvres, et qu’en plus ils ont oublié des canons et des munitions sur les rivages de la Canardière. Des faits avérés, cependant. Pour les données plus techniques sur la navigation dans les parages de Québec, j’ai utilisé L’Atlas historique du Québec, Québec ville et capitale . J’ai inventé la conversation entre le jeune Hertel et Frontenac, mais les détails que donne le milicien sur l’état des vaisseaux de Phips sont vrais.
    La conversation entre La Vallières et mère de Saint-Ignace à propos de la petite Sarah Guerish est fictive, bien que les informations portant sur la fillette soient rapportées par Ernest Myrand dans le livre déjà cité. La dernière partie portant sur la visite de Frontenac à l’Hôtel-Dieu est fictive, mais il est vraisemblable que le gouverneur général s’y soit rendu, avec ses officiers. Les détails de l’évolution de la maladie de Jacques de Sainte-Hélène ne sont pas connus, non plus que son agonie, je les ai donc déduits en tenant compte de sa blessure et de l’état de la médecine à cette époque. La documentation provient de Se soigner au Canada aux XVII et XVIIi siècles
Vom Netzwerk:

Weitere Kostenlose Bücher