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Carnac ou l'énigme de l'Atlantide

Carnac ou l'énigme de l'Atlantide

Titel: Carnac ou l'énigme de l'Atlantide
Autoren: Jean Markale
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n° 334.
    Giot-L’Helgouac’h, Préhistoire de la Bretagne, Rennes,
Ouest-France, 1979.
    J. Gossart, Les Atlantes hier et aujourd’hui, Paris, Laffont,
1986.
    H. Hawkins, Stonehenge decoded, Londres, 1966 et 1982.
    J. Markale, La Femme celte, Paris, Payot , 1972.
    La Tradition celtique en Bretagne armoricaine, Paris,
Payot, 1975.
    Histoire secrète de la Bretagne, Paris,
Albin Michel, 1977.
    Le Druidisme, Paris,
Payot, 1985.
    G O’Kelly, New-Grange, Cork, 1984.
    G. Poisson, L’Atlantide devant la science, Paris, Payot,
1953.
    Saint-Just Péquart-Le Rouzic, Corpus des signes gravés
sur les monuments mégalithiques du Morbihan, Paris 1934.
    J. Spanuth, Le secret de l’Atlantide, Paris,
Copernic, 1977.
    A. Thom, Megalithic remains in Britain and Brittanny, Oxford, 1978.
    J. E. Wood, Sun, moon and standing stones, Oxford,
1978.
     
     
    ----
    [1] Les
communes actuelles de Quiberon et de Saint-Pierre-Quiberon , englobant
le magnifique port de Portivy , constituent une entité à part
entière, nettement séparée du continent et seulement reliée à celui-ci par
l’isthme de Penthièvre , résultat d’un ensablement progressif au
cours des siècles. Le paysage littoral du Morbihan a beaucoup changé depuis
quatre millénaires. Au sud de l’isthme de Penthièvre, il y avait donc une île , séparée par des bas-fonds qui se sont lentement comblés et qui continuent
de l’être actuellement, provoquant l’apparition de la baie de Quiberon, avec,
du côté oriental, une mer calme et paisible, du côté occidental, un océan
tourmenté, avec des côtes de micaschistes extrêmement découpées (la Côte
sauvage). La violence des courants marins n’exclut pas le dépôt des sables dans
la zone qui s’étend de Locmariaquer à la base de la presqu’île de Quiberon,
c’est-à-dire à Plouhrarnel, constituant à la fois un micro-climat et un cercle
de protection contre les vents du grand large. Si, à Kerhostin, dans l’isthme
de Penthièvre, l’océan et la baie proprement dite ne sont séparés que par la
largeur de la route et de la voie ferrée, on ne doit pas oublier que toutes les
dunes de sable actuellement en cours de boisement sont des apports marins
récents : au temps de César et de Vercingétorix, c’est-à-dire au temps de
la guerre des Vénètes, en 56 av. J. -C, le golfe du Morbihan n’était qu’un
vaste marécage à travers lequel s’abritaient les forteresses gauloises, mais
les insulae veneticae comprenaient, outre Belle-Île, Houat, Hoedic et Groix,
la partie sud de l’actuelle presqu’île de Quiberon. Toute cette région, dont
l’aspect a été profondément modifié, et qui se modifie toujours (le sol du Morbihan
s’enfonce de quelques centimètres par an, et la fameuse faille d’Arradon est un
épicentre de tremblements de terre peu violents mais fréquents), a cependant
été très peuplée depuis la plus lointaine Préhistoire.
    [2] C’est
le thème de l’épreuve qui apparaît également dans toutes les traditions concernant
les villes englouties : celui qui peut pénétrer dans la ville et en revenir avant le douzième coup de minuit, possédera les richesses de la ville ou
fera resurgir la ville hors des flots.
    [3] Une
lecture attentive des Commentaires de César à propos de la guerre de 56
démontre l’impossibilité du site de Vannes en tant que port principal des
Vénètes. Le port des Vénètes indépendants est nécessairement Locmariaquer, sur
la rivière d’Auray. Vannes n’est que la civitas Venetorum d’après la
conquête, autrement dit la capitale gallo-romaine : à l’époque, le site de
Vannes se trouvait au fond d’un marécage et ne pouvait en aucun cas servir de
port à une flotte vénète que César nous décrit comme particulièrement nombreuse
et importante.
    [4] Un cromlech ou cromlec’h  appellation bretonne qui signifie
« courbe de pilier », désigne, dans la nomenclature française un
cercle de menhirs. Mais dans la nomenclature anglo-saxonne, le terme désigne un
tertre mégalithique (dolmen ou allée couverte).
    [5] Il
faut rappeler certaines définitions. Un menhir (maen-hir , «  pierre
longue ») est une pierre dressée au-dessus du sol, mais grossièrement
taillée et datant de l’époque mégalithique, tandis que le lec’h est un
pilier de pierre beaucoup plus élaboré, parfois très lisse et orné de signes ou
de figurations, datant des époques celtiques, même tardives : c’est le lec’h qui semble à l’origine
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