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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
Autoren: W. Scott-Elliot
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longtemps qu’il leur plaisait de rester ; – ils étaient considérés ainsi comme les hôtes du gouvernement. – Les maisons particulières et les différents temples, disséminés par la ville, occupaient les deux autres enceintes. Chez les Toltèques, au temps de leur grandeur, la pauvreté paraît ne pas avoir existé. La foule des esclaves attachés à la plupart des maisons étaient eux-mêmes bien nourris et bien vêtus. Il y avait cependant des habitations relativement pauvres dans l’enceinte inférieure, vers le nord de la ville, ainsi qu’en dehors du canal extérieur, près de la mer.
    Les habitants de cette partie de la ville s’occupaient pour la plupart de navigation, et leurs maisons, quoique séparées, étaient plus rapprochées l’une de l’autre qu’elles ne l’étaient dans les autres enceintes.
    On voit, par ce qui précède, que les habitants avaient ainsi à leur disposition une grande provision d’eau claire et pure dont le courant traversait la ville, tandis que les enceintes supérieures et le palais de l’empereur étaient protégés par des fossés ou canaux dont le niveau s’élevait à mesure que l’on se rapprochait du centre de la cité.
    Il n’est pas utile d’avoir de grandes connaissances en mécanique pour comprendre le gigantesque travail qui fut nécessaire à l’installation de cet approvisionnement ; étant donné qu’aux jours de sa splendeur « la Ville aux Portes d’Or » comprenait dans ses quatre enceintes plus de deux millions d’habitants. Aucun système d’irrigation équivalent n’a été tenté, au temps des Grecs ou des Romains, ou même dans les temps modernes.
    Il est même permis de douter que nos ingénieurs les plus habiles puissent mener à bien une semblable entreprise, même s’ils disposaient de sommes considérables.
    La description de quelques-uns des traits caractéristiques de ce système présentera quelque intérêt.
    Un lac situé dans les montagnes, à l’ouest de la ville, à une hauteur de 2.600 pieds environ, fournissait l’eau nécessaire à l’approvisionnement. L’aqueduc principal, de section ovale, mesurant 50 pieds sur 30, conduisait à un réservoir en forme de cœur. Ce réservoir était situé dans les sous-sols du palais, au pied même de la colline sur laquelle la ville et le palais étaient bâtis. Du réservoir principal, un conduit perpendiculaire, taillé dans le roc et d’une hauteur de 500 pieds, conduisait l’eau sur les terrasses du palais, d’où elle se répandait dans toute la ville.
    De ce réservoir central partaient encore d’autres conduits, qui amenaient l’eau potable dans les différentes parties de la ville, approvisionnant les fontaines publiques. Des systèmes d’écluses existaient aussi pour diriger et retenir l’approvisionnement d’eau dans les différents districts.
    Quiconque possède quelques notions de mécanique peut se rendre compte, par ce qui est dit plus haut, de l’énorme pression qui se produisait dans l’aqueduc souterrain et dans le réservoir central, d’où l’eau montait naturellement jusqu’au bassin situé dans les jardins du palais, et ainsi la force de résistance des matériaux, employés à la construction de ces conduits, devait être prodigieuse.
    Si dans « la ville aux Portes d’Or » le système d’irrigation était merveilleux, le mode de locomotion adopté par les Atlantéens était plus prodigieux encore ; car le bateau aérien ou machine volante, que cherchent actuellement à réaliser Keely en Amérique et Maxim en Angleterre, était alors en fonctionnement ; mais ce n’était pas là un moyen de transport employé par tous. Les esclaves, les serviteurs et les artisans voyageaient à pied, ou montaient sur des chars grossiers aux lourdes roues, et attelés d’animaux étranges. Les bateaux aériens étaient ce que sont, de nos jours, les équipages ou mieux les yachts, relativement au nombre restreint des personnes qui les possédaient ; car ils furent toujours très coûteux et de fabrication délicate. Généralement ils n’étaient pas construits de manière à contenir beaucoup de monde. La plupart ne contenaient que deux personnes, quelques-uns pouvaient contenir six ou huit passagers. Plus tard, quand les guerres et les luttes mirent fin à « l’âge d’or », les vaisseaux de guerre, destinés à la navigation aérienne, remplacèrent en grande partie les vaisseaux de guerre marins, – les premiers étant des
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