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L'Art Médiéval

L'Art Médiéval

Titel: L'Art Médiéval
Autoren: Élie Faure
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à placer ce chapitre tout entier, ainsi que
tous ceux qui traitent des arts non européens, dans le volume
consacré au Moyen Âge, qui est un état d'esprit plutôt qu'une
période historique. Il est pourtant à remarquer que
l'individualisme japonais tend, dès le XVe siècle, comme en
Occident, à se détacher de la synthèse religieuse et philosophique
qui caractérise l'esprit médiéval.
(Note de la 1e édition.
Voir Préface à l'édition de 1923, p. 21.)
    [8] M. Édouard Chavannes a
déjà indiqué l'analogie qui existe entre les statues d'Ounkei et
les gardiens des portes des grottes de Long-Men. C'est l'évidence
même. Comment les sculpteurs japonais connurent-ils ces
colosses ? Sans doute la Chine exportait-elle des bronzes et
des bois sculptés qui s'en inspiraient directement.
    [9] Il est d'ailleurs remarquable
que l'évolution intellectuelle du Japon corresponde presque
exactement, dans ses directions générales, à celle de l'Occident.
Sa Renaissance est du XVe siècle, son classicisme du XVIIe, son art
voluptueux et mondain du XVIIIe, ses paysagistes du XIXe.
(Note
de la 1re édition.
Voir Préface à l'édition de 1923.)
    [10] Lafcadio Hearn,
Kokoro.
    [11] Lafcadio Hearn,
Kokoro.
    [12] Avec le
néo-impressionnisme.
    [13] Milieu du XVIIIe
siècle.
    [14] Commencement du XVIIIe
siècle.
    [15] Milieu du XVIIe
siècle.
    [16] Nom aztèque de Mexico.
    [17] L'art hyperboréen, l'art des
Indiens de l'Amérique du Nord, d'une part chez les Esquimaux,
d'autre part chez les indigènes d'Alaska, de Vancouver et des
États-Unis même, continue encore aujourd'hui, à peu près pareil à
ce qu'il a toujours été. Il semble présenter les mêmes rapports
avec l'art mexicain — qui serait sa stylisation de quelques siècles
ou millénaires — que les industries artistiques des nègres
d'Afrique avec le grand art égyptien.
    [18] VIOLLET-LE-DUC, Préface à
Cités et Ruines américaines
de DÉSIRÉ CHARNAY.
    [19] J'adresse mes plus vifs
remerciements à M. AUGUSTE GÉNIN, de Mexico, pour les précieux
renseignements qu'il m'a transmis quand je ne les ai pas trouvés
dans ses beaux
Poèmes aztèques.
    [20] Toltèque signifie
« artiste ».
    [21] Voir les origines multiples
de l'Art de Byzance dans le
Manuel d'art byzantin
de
Charles DIEHL.
    [22] A. GAYET,
L'Art
arabe.
    [23] Une formule tirait du
polygone et ramenait au polygone tous les motifs géométriques de
l'ornementation.
    [24] Pierre Loti,
Vers
Ispahan.
    [25] La plupart des idées
exprimées dans ce chapitre ont déjà été défendues avec une logique
et une autorité profondes, bien que dans un esprit beaucoup trop
étroitement laïque, par Viollet-le-Duc, dans son
Dictionnaire
d'architecture.
    [26]
L'Ogive,
dont on
cite un exemple en Angleterre, à Durham, vers 1104, apparaît
probablement pour la première fois en France vers 1115, à
Morienval, à proximité de Soissons et de Noyon, entre
l'Île-de-France, la Picardie et la Champagne où, par Saint-Denis et
Notre-Dame, Amiens et Beauvais, Reims, Laon, Sens, etc., elle vit
naître ses plus nombreuses et ses plus belles conséquences
architectoniques. Qui l'a trouvée ? Peut-être plusieurs
maîtres d'œuvre, chacun apportant une idée nouvelle de
l'association desquelles l'ogive naquit spontanément. C'est là un
des caractères les plus surprenants du Moyen Âge occidental et
qu'il ne partage guère qu'avec l'ancienne Égypte et l'Inde. Presque
pas un seul nom d'imagier n'est arrivé jusqu'à nous et si nous
connaissons quelques douzaines d'architectes, il a fallu de
patientes recherches ou le hasard pour tirer leurs noms des pièces
de comptes municipaux qui dormaient dans nos archives. Art anonyme,
par conséquent collectif et désintéressé,
art social.
Ces
hommes ne pensaient qu'à accomplir leur tâche, et aucun ne songea à
réclamer la paternité de la création la plus originale de
l'architecture depuis la voûte assyrienne.
Guillaume de Sens, qui fut l'un des plus grands et qu'on fit venir
en Angleterre pour construire la nef de Canterbury, a longtemps
passé pour avoir inventé l'ogive. Il fut sans doute l'un des
premiers à l'appliquer à la construction d'un édifice — la
cathédrale de Sens — dont elle détermine toute la structure. Mais
elle semble avoir reçu une application d'ensemble presque aussi
complète dès la construction du chœur de Saint-Denis (1144), et
dans quelques églises transitoires datant de cette époque-là,
Noyon, Lisieux, Le Mans, etc. En tout cas, c'est
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