Inaccessible Étoile

trouvé avec Annick.
Ainsi, un soir arrive où nous nous rendons compte que nous ne sommes plus amoureux, mais comme un vieux couple.
Nous nous aimons, mais nous nous aimons bien seulement.
Annick a besoin de passion dans sa vie, de se sentir vivante, il en va de même pour moi.
Nous avons laissé l'étincelle s'éteindre, par négligence mutuelle, parce que nous n'avons pas bien su communiquer.
Lorsque nous nous réveillons, il est trop tard, l'étincelle est éteinte.
Quelques mois plus tard, nous nous séparons bons amis. Amandine restera ma belle-fille et Annick, encore aujourd'hui, probablement ma meilleure amie, car elle et moi nous connaissons et nous comprenons si bien !
Peut-être sommes-nous d'une autre époque, comme moi elle a du mal à trouver quelqu'un de fiable.
Je garde un profond respect pour Annick, une femme rare, une des rares femmes fiables que la vie ait mise sur mon chemin, elle est aujourd'hui comme une soeur de coeur pour moi et je sais que c'est réciproque. Mais ainsi va la vie.
    Après Annick je commets encore quelques erreurs de jugement avec une femme prénommée Caro et pour qui ne compte dans la vie que deux choses, le sexe et l'argent, mais ça je ne le sais pas encore vu que c'est une excellente comédienne et manipulatrice. Évidemment ça ne dure que le temps que dure un feu de paille, car je ne suis ni banquier ni Rocco Sifredi.
Je n'ai eu du mépris à longue échéance que pour deux personnes dans ma vie, à ce jour, pour Lucien, l'homme qui s'était imposé chez Maman, ma maman, et pour cette femme-là qui maltraita Toys dans mon dos, ce que je ne pouvais pardonner.
À moi elle pouvait faire du mal, mais pas à lui. Mais bref, je n'en parlerai pas plus, car l'odeur nauséabonde qui en sortirait n'apporterait rien de plus à mon récit.
Je ne la cite que dans un esprit d'authenticité et pour la consécration du récit uniquement.
    Il m'arrive d'être alors, à cette période, demandé pour donner des prédications dans quelques églises évangéliques en France, ce que je fais avec plaisir.
Parfois je me souviens que je devrais être dans une cellule de la centrale des Baumettes à Marseille, peut-être mort même, alors je me remets en question et trouve un appartement à Gosselies où je suis bien décidé à rester célibataire, tout au plus en pratiquant le LAT.
Le LAT (Living apart together - vivre séparé, ensemble) forme d’habitat et de relation venant des États-Unis et qui a tendance à se développer en Europe depuis quelques années.
Il s'agit de vivre en couple, mais chacun chez soi, chacun conservant sa maison, son appartement.
Je ne sais pas combien de temps durera cet état d'esprit, mais il me convient très bien.
Il y a aujourd'hui cinq ans que je vis ainsi, à Gosselies.
En LAT, j'ai été pendant deux ans avec Gabrielle, une femme mariée demeurant,elle, à Monaco.
Gabrielle était une femme qui avait beaucoup de classe et une grande intelligence.
Nous savions l'un et l'autre qu'elle ne quitterait jamais son époux, car il lui apportait une situation financière avec laquelle je n'aurais su rivaliser (bourgeoisie monégasque), parce que sa vie était là-bas, aussi cet arrangement nous satisfaisait l'un et l'autre.
Bien sûr nous ne nous voyions que deux fois par an, parfois trois, pour une dizaine de jours à chaque fois, mais la complicité, l'entente, la douceur et la tendresse qu'il y avait entre nous faisaient que je n'en demandais pas beaucoup plus, d'autant qu'au niveau libido c'était particulièrement fort. Nous communiquions chaque soir par le biais d'internet autrement.
J'avais parfois mes crises de manque, manque d'elle, de ses bras, de sa voix, de son corps, de son intelligence, d'elle, mais nous arrivions à nous adapter.
    L'éloignement et une autre femme jalouse a fait qu’elle aussi je l'ai perdue de vue, mais elle fait partie des femmes qui ont beaucoup compté dans ma vie, une grande histoire d'amour dont je conserve un souvenir fort romantique et passionné. Une des femmes pour qui j'ai encore aujourd'hui un profond respect.
Je ne suis plus le même. J’ai écrit mon histoire, ce qui a été comme un abcès crevé.
Et même si la publication de mon livre ne s’est pas faite, comme suite au changement de la direction de RTL-TVI, j’ai été jusqu’au bout. Je n’ai pas renoncé à sa publication grâce à beaucoup de personnes qui m'ont encouragé à persévérer.
Nouvelle rencontre en 2005 avec Valérie.
Deux années d'un amour