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Histoire De France 1180-1304

Histoire De France 1180-1304

Titel: Histoire De France 1180-1304
Autoren: Jules Michelet
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peuples; et si de pauvres gens, hommes ou femmes, les invoquent, ils s'arrêtent, ils les écoutent, et les aident dans leurs besoins. Que vous dirai-je enfin? ils sont si bons et si affectueux envers leurs sujets, qu'on ne saurait le raconter, tant il y aurait à faire; aussi leurs sujets sont pleins d'amour pour eux, et ne craignent point de mourir pour élever leur honneur et leur puissance, et rien ne peut les arrêter quand il faut supporter le froid et le chaud, et courir tous les dangers.» Ramon Muntaner, I, ch. XX , p, 60, trad. de M. Buchon. (retour)
    Note 284: «Regni Siculi Antichristum.» Bart à Neocastro, ap. Muratori, XIII, 1026. Bartolomeo et Ramon Muntaner ne font nulle mention de Procida. L'un veut donner toute la gloire aux Siciliens, l'autre au roi d'Aragon, D. Pedro. (retour)
    Note 285: Nic. Specialis. (retour)
    Note 286: Hugo Falcandus, ap. Muratori, VII, 252. La latinité de ce grand historien du XII e siècle est singulièrement pure, si on la compare à celle de Bartolomeo, qui écrit pourtant cent ans plus tard. (retour)
    Note 287: Théocrite. (retour)
    Note 288: «Moriantur Galli.» Bartolomeo. (retour)
    Note 289: «Ceulx de Palerme et de Meschines, et des autres bonnes villes, signèrent les huys de Francoys de nuyt; et quant ce vint au point du jour qu'ils purent voir entour eux, si occirent tous ceulx qu'ils peurent trouver, et ne furent épargnés ne vieulx ne jeunes que tous ne fussent occis.» Chroniques de S. Denis. Anno 1282. (retour)
    Note 290: Simple tradition. (retour)
    Note 291: Fazello assure que Sperlinga fut la seule ville qui ne massacrât pas les Francs. De là le dicton sicilien: «Quod Siculis placuit, sola Sperlinga negavit.» (retour)
    Note 292: Villani ajoute avec une prudence toute machiavélique: «Onde fue, et sera sempre grande esempio a quelli, che sono et che saranno, di prendere i patti, che si possono havere de nimici, potendo havere la terra assediata.» Vill., l. VII, c. LXV , p. 281-282.—Le légat engageait Charles à accepter les conditions des habitants: «Pero che, poi che fossino indurati, ognidi peggiorerebbono i patti; ma riavendo egli la terra, con volontà de' cittadini medesimi ogni di li potrebbe alargare; il quale era sano et buono consiglio.» Id., l. VII, c. LXV , p. 281. (retour)
    Note 293: Villani. (retour)
    Note 294: Muntaner. (retour)
    Note 295: Rien de plus romanesque et toutefois de plus vraisemblable que le tableau du chroniqueur sicilien, lorsque le froid Aragonais se hasarda à descendre sur cette terre ardente, où tout était passion et péril. Il allait entrer sur le territoire de Messine, et déjà il était parvenu à une église de Notre-Dame, ancien temple situé sur un promontoire d'où l'on voit la mer et la fumée lointaine des îles de Lipari. Il ne put s'empêcher d'admirer cette vue, et alla camper dans la vallée voisine. C'était le soir, et déjà tout le monde reposait. Un vieux mendiant s'approche et demande humblement à parler au roi des choses qui touchent l'honneur du royaume: «Excellent prince, dit-il, ne dédaignez pas d'écouter cet homme couvert de la cape des chevriers de l'Etna. J'aimais votre beau-frère, le roi Manfred, d'éternelle mémoire. Proscrit et dépouillé pour lui, j'ai visité les royaumes chrétiens et barbares. Mais je voulais revoir la Sicile, je me suis hasardé à y revenir; j'y ai vécu avec les bergers, changeant de retraite dans les gorges et les bois. Vous ne connaissez pas les Siciliens sur lesquels vous allez régner, vous ignorez leur duplicité. Comment vous fier, par exemple, au léontin Alayme, et à sa femme Machalda, qui le gouverne? Ne savez-vous pas qu'il a été proscrit par Manfred? ramené, enrichi par Charles d'Anjou? Sa femme saura bien encore le tourner contre vous-même.—Qui es-tu, mon ami, toi qui veux nous mettre en défiance de nos nouveaux sujets?—Je suis Vitalis de Vitali. Je suis de Messine...»—À l'instant même arrive Machalda, vêtue en amazone; elle venait hardiment prendre possession du jeune roi: «Seigneur, dit-elle avec la vivacité sicilienne, j'arrive la dernière. Tous les logis sont pris, je viens vous demander l'hospitalité d'une nuit.» Le roi lui céda le logis où il devait reposer. Mais ce n'était pas son affaire, elle ne partait pas. Vainement dit-il à son majordome: «Il est temps de prendre du repos.» Elle resta immobile. Alors le roi prend son parti: «Eh bien, dit-il, causons jusqu'au jour. Madame, que craignez-vous le
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