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4 000 ans de mystifications historiques

4 000 ans de mystifications historiques

Titel: 4 000 ans de mystifications historiques
Autoren: Gérald Messadié
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l’appartement révélèrent que les terroristes avaient prévu des attaques en kamikaze de la tour Sears, à Chicago, de la tour Transamerica à San Francisco, du QG de la CIA à Langley… ainsi que du Pentagone et des tours du World Trade Center à New York. Les Philippines étaient alors en excellents termes avec les États-Unis. Ces documents furent donc transmis aux autorités américaines.
    Le 15 mars 1999, la Commission américaine de la sécurité nationale déclarait :
    Des Américains mourront sur le sol national, peut-être en grand nombre. […] L’Amérique deviendra de plus en plus vulnérable à une attaque hostile sur notre territoire, et notre supériorité militaire ne nous protégera pas entièrement.
    De janvier à mai 2000, des agents de la CIA surveillèrent Mohamed Atta, qui se révéla plus tard être le chef des équipes de terroristes du 11 Septembre ; il résidait alors à Francfort, en Allemagne. En juin 2000, Atta alla aux États-Unis s’inscrire, lui aussi, dans une école de pilotage. Mais, après les attentats, le département américain de la Justice nia avoir eu connaissance de ses activités terroristes. On peut se demander pourquoi il avait alors été surveillé.
    Fin mai 2001, Steven Emerson, journaliste, auteur d’un documentaire télé, projeté sur la chaîne nationale PBS, déclarait dans le Wall Street Journal , quotidien qui est loin d’être une feuille confidentielle, que le groupe terroriste de Ben Laden « projetait des attaques contre les États-Unis ».
    Le 23 juin 2001, le bulletin professionnel Airline World News alertait ses lecteurs : « Les compagnies aériennes US pourraient être menacées par un acte terroriste dans les trois jours. » « Une mobilisation maximale règne dans les forces de Ben Laden », annonçait douze jours plus tard un journaliste de la chaîne américaine en langue arabe MBC. « Il semble qu’une course soit engagée entre celui des deux qui frappera le premier. Sera-ce l’Amérique ou Ben Laden ? »
    Le 31 juillet, la DGSE – française – prévint le FBI que Zakarias Moussaoui, l’un des étranges postulants qui apprenaient à piloter dans les écoles américaines et qui avaient déjà été signalés à l’agence américaine, avait des liens étroits avec les réseaux islamistes et qu’il aurait été entraîné en Afghanistan. Les Américains le confirmèrent : il faisait partie du réseau Ben Laden. Cependant, ils refusaient de l’arrêter ; à leur connaissance, il n’avait fait l’objet que d’une brève arrestation pour violation de la réglementation sur les passeports. Et le département de la Justice refusait de rouvrir son dossier. Selon certaines sources, l’entrevue entre les Américains et les Français fut tendue. On a même évoqué une porte claquée…
    On concevrait aisément quelque humeur, en effet, chez les responsables de la sécurité du territoire français ; ils n’avaient pas oublié le piratage du vol Air France 8969 Alger-Paris, le 24 décembre 1994, par quatre terroristes liés à al-Qaida ; ceux-ci avaient bourré le DC10 d’explosifs et, à l’escale de Marseille, avaient contraint le pilote à faire le plein. Leur plan était de précipiter l’avion contre la tour Eiffel et de causer le plus possible de dégâts dans la collision.
    Même certains responsables américains témoignèrent de contrariété : ainsi le directeur adjoint du FBI, John O’Neill, démissionna en juillet 2001, exaspéré par ses supérieurs qui ne le laissaient pas faire la chasse aux terroristes comme il se devait.
    Peu de jours plus tôt, la station de radio Europe 1 avait informé le public français que Moussaoui possédait plusieurs passeports et qu’il détenait inexplicablement des informations techniques sur les Boeing et plusieurs manuels de pilotage.
    Moussaoui s’était déjà distingué dans les écoles de pilotage, dont l’Airman Flight School, dans l’Oklahoma, dont il avait deux fois suivi les cours, l’une en 1999 et l’autre au début 2001. Il ne s’intéressait pas aux phases de décollage et d’atterrissage, essentielles dans l’obtention du brevet de pilote, mais simplement aux techniques pour piloter un avion déjà en vol. Dans une seconde école, cette fois dans le Minnesota, il s’était singularisé en posant des questions sur l’espace aérien de New York et sur la réglementation concernant l’ouverture des portes de la cabine de pilotage.
    Cependant le
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