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Les reliques sacrées d'Hitler

Les reliques sacrées d'Hitler

Titel: Les reliques sacrées d'Hitler
Autoren: Sidney Kirkpatrick
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Reichsführer-SS.
    Horn ouvrit le dossier. À l’intérieur, il découvrit avec plaisir son rapport de Camp Namur. Son document n’était pas tombé dans les oubliettes au quartier général du renseignement.
    Â«Â Ils ont trouvé le bunker ? » demanda Horn.
    Hammond lui répondit que oui, exactement là où le soldat Hüber avait dit qu’il se trouvait.
    Le commandant expliqua rapidement comment le rapport de Horn avait gravi les échelons jusqu’au général Patton, lequel n’était pas seulement un guerrier farouche et accompli, mais avait des connaissances inouïes en histoire militaire. Apparemment, les objets d’art des anciens rois-soldats du Saint Empire romain germanique exerçaient sur lui une fascination toute particulière.
    Le chef de la MFAA ne connaissait pas tous les détails. Il savait seulement que Patton avait transmis le dossier au général Alexander Patch de la 7 e  armée américaine, qui, à son tour, l’avait transmis au général « Iron Mike » O’Daniel début avril, celui dont la 3 e  division d’infanterie, la « Rock of the Marne », avec la 45 e  division du général Robert Frédéric, la « Thunderbird », avait constitué le fer de lance de la conquête de Nuremberg.
    Hammond confia à Horn que très peu de ses propres demandes avaient obtenu une réponse aussi rapide que le rapport du lieutenant en provenance de Belgique. Un commando Thunderbird avait pris le bunker le 20 avril, jour anniversaire d’Hitler. Le capitaine John Thompson, l’officier de liaison de la MFAA à Nuremberg, avait eu du mal à trouver les clés et la combinaison de la serrure dont avait parlé le soldat Hüber, mais cinq salles de stockage souterraines distinctes, ainsi que la chambre forte principale, avaient finalement pu être ouvertes et inventoriées. Hammond, accompagné par le lieutenant Thomas Carr Howe, venait juste d’inspecter l’installation.
    D’après Hammond, ce qu’ils avaient trouvé était véritablement remarquable. Chaque salle de stockage individuelle avait été partagée de façon à ce que la température ambiante et l’humidité puissent être réglées en fonction des différentes formes d’art qui y étaient entreposées. Par mesure de précaution en cas de défaillance, il y avait deux séries de chaudières, d’unités de conditionnement d’air et de déshumidificateurs. Les murs étaient isolés avec des couches alternées de goudron et de laine de verre, et les sols recouverts d’un nouveau type de fibre de bois – un composite de copeaux de bois dur et de plâtre. Les objets d’art étaient probablement mieux entretenus et protégés qu’ils l’auraient été au British Museum ou au Louvre.
    Consultant le dossier qu’il avait entre les mains, Hammond cita plusieurs des antiquités les plus importantes qui y étaient répertoriées. Leur identification n’avait pas posé de problème. Tout avait été, comme Hüber l’avait dit à Horn, catalogué dans un fichier qui se trouvait dans l’entrée principale du bunker.
    En plus des gravures de Dürer, Hüber avait mentionné la première montre de poche au monde, créée par des artisans de Nuremberg en l’an 1500. Une autre salle de stockage renfermait le fameux globe terrestre de Martin Behaim, dont certains érudits croyaient qu’il avait influencé les voyages de Colomb et de Magellan. Une troisième salle contenait le codex Manesse, un livre de chants des célèbres maîtres chanteurs de Nuremberg, l’un des manuscrits médiévaux les plus précieux qui nous soient parvenus. Horn et son mentor, Erwin Panofsky, avaient personnellement examiné ce manuscrit à l’université de Heidelberg.
    Presque tout dans le bunker provenait de musées, d’églises et de collections municipales allemands. Il ne s’agissait pas de butin nazi, pillé dans les pays occupés. À quelques exceptions notables près. Une salle de stockage entière était consacrée à un retable, créé par le célèbre sculpteur Veit Stoss au XV e  siècle, que les
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