Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les croisades vues par les arabes

Les croisades vues par les arabes

Titel: Les croisades vues par les arabes
Autoren: Amin Maalouf
Vom Netzwerk:
1185. Il a consigné ses observations dans. un livre disponible en français (Geuthner, Paris, 1953-1956). Le texte original a été réédité en arabe (Sader, Beyrouth, 1980). 
    Né et mort à Damas, Ibn al-Qalanissi (1073-1160) a occupé de hautes fonctions administratives dans sa ville. Il a laissé une chronique intitulée Zayl tarikh Dimachq, dont le texte original n'est disponible que dans une édition de 1908. Une édition française partielle, sous le titre Damas de 1075 à 1154, a été publiée en 1952 par l'Institut français de Damas et les Editions Adrien-Maisonneuve, Paris.
    Chapitre premier 
    « Cette année-là » dans la citation d'Ibn al-Qalanissi, est l'année 490 de l'hégire. Tous les chroniqueurs et historiens arabes de l'époque utilisent, à peu de chose près, la même méthode d'exposition : ils énumèrent, souvent dans le désordre, les événements de chaque année, avant de passer a la suivante. 
    Le terme de Roum - singulier : Roumi - est parfois utilisé au XX" siècle dans certaines parties du monde arabe pour désigner, non pas les Grecs, mais les Occidentaux en général. 
    L'émir - al-amir - est, à l'origine, « celui qui assume un commandement ». « Amir al-mouminin » est le prince ou le commandeur des croyants. Les émirs de l'armée sont en quelque sorte les officiers supérieurs. « Amir al-jouyouch » est le chef suprême des armées et « amir al-bahr » est le commandant de la flotte, un mot emprunté par les Occidentaux sous une forme concise : « amiral ». 
    Un mystère entoure l'origine des Seldjoukides. L'éponyme du clan, Seldjouk, avait deux fils prénommés Mikael et Israel, ce qui laisse supposer que la dynastie qui a unifié l'Orient musulman avait des origines chrétiennes ou juives. Après leur islamisation, les Seldjoukides ont Changé certains de leurs noms. En particulier, « Israel » a été turquisé en « Arslan ». 
    La Geste du roi Danishmend a été publiée en 1960, original et traduction, par l'Institut français d'archéologie d'Istanbul.
    Chapitre II  
    La principale œuvre d'Ibn al-Athir (1160-1233), L’Histoire parfaite (Al-Kamel fit-Tarikh), n'existe en français que dans des traductions fragmentaires, notamment dans le Recueil des historiens des croisades, publié à Paris, entre 1841 et 1906, par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Le texte arabe d'Al-Kamel fit-Tarikh, en 13 volumes, a été réédité en 1979 (Sader, Beyrouth). Ce sont les volumes X, XI et XII qui évoquent, entre bien d'autres choses, les invasions franques. 
    Sur la secte des Assassins, voir chapitre V. 
    Référence de la citation d'Ibn Jobair sur le pétrole : Voyages, édition française, p. 268; édition arabe, p. 209. 
    Pour en savoir plus sur Antioche et sa région, lire, de C. CAHEN : La Syrie du Nord à l'époque des croisades et la principauté franque d'Antioche, Geuthner. Paris, 1940.
    Chapitre III  
    Les récits concernant les actes de cannibalisme commis par les armées franques à Maara en 1098 sont nombreux - et concordants - dans les chroniques franques de l'époque. Jusqu'au XIX’ siècle, on les trouve encore détaillés chez les historiens européens. C'est par exemple le cas de L'Histoire des croisades, de MICHAUD, publiée en 1817-1822. Voir tome I, pages 357 et 577, et Bibliographie des croisades, pages 48, 76, 183, 248. Au xx= siècle, en revanche, ces récits - mission civilisatrice oblige? - sont généralement occultés. Grousset, dans les trois volumes de son Histoire, n'en fait même pas mention; Runciman se contente d'une allusion : « la famine régnait, le cannibalisme semblait la seule solution » (op. cit., tome I, p. 261). 
    Sur les Tafurs, voir J. PRAWER : Histoire du royaume franc de Jérusalem. C.N.R.S., Paris, 1975 (tome I, p. 216). 
    Pour Oussama Ibn Mounqidh, voir chapitre VII. 
    Sur l'origine du nom krak des chevaliers, voir Paul DESCHAMPSI La Toponomastique en Terre sainte au temps des croisades, in Recueil de travaux... Geuthner, Paris, 1955. 
    Les Franj trouveront la lettre du basileus dans la tente d'al-Afdal après la bataille d'Ascalon en août 1099.
    Chapitre IV 
    Sur l'étonnant passé de Nahr-el-Kalb, voir P. HITTI, Tarikh Loubnan, Assaqafa, Beyrouth, 1978.
    Après son retour en Europe, Bohémond tentera d'envahir l'empire byzantin. Pour repousser l'attaque, Alexis demandera à Kilij Arslan de lui envoyer des troupes. Vaincu et capturé, Bohémond sera forcé de reconnaître par traité
Vom Netzwerk:

Weitere Kostenlose Bücher