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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.
Autoren: Napoléon Bonaparte
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pour qui toutes religions sont égales, mahométane, cophte, arabe, etc., tout cela nous est indifférent : nous respecterons les unes comme les autres.
BONAPARTE.

Au ministre des relations extérieures.
Je vous envoie, citoyen ministre, une lettre que je reçois du citoyen Arnault. La cour de Naples est gouvernée par Acton. Acton a appris l'art de gouverner sous Léopold à Florence, et Léopold avait pour principe d'envoyer des espions dans toutes les maisons pour savoir ce qui s'y passait.
Je crois qu'une petite lettre de vous à Canclaux pour l'engager à montrer un peu plus de dignité, et une plainte à Acton sur ce que les négocians français ne sont pas traités avec égard, ne ferait pas un mauvais effet.
BONAPARTE.

Au général Augereau.
J'ai reçu, citoyen général, par votre aide-de-camp, la lettre que vous m'avez écrite.
J'avais précédemment reçu celle par laquelle vous m'annonciez les événemens mémorables du 18 fructidor.
    Toute l'armée a applaudi à la sagesse et à l'énergie que vous avez montrées dans cette circonstance essentielle, et elle a pris part au succès de la patrie avec cet enthousiasme et cette énergie qui la caractérisent.
Il est à souhaiter actuellement que l'on ne fasse pas la bascule et que l'on ne se jette pas dans le parti contraire. Ce n'est qu'avec la sagesse, et une modération de pensée, que l'on peut assurer d'une manière stable le bonheur de la patrie. Quant à moi, c'est le voeu le plus ardent de mon coeur.
Je vous prie de m'instruire quelquefois de ce que vous faites à Paris.
Je vous prie de croire aux sentimens que je vous ai voués.
BONAPARTE.

Au ministre des relations extérieures.
M. de Gallo est venu hier me trouver ; il m'a dit que M. le général Meerweldt partait ce matin pour Vienne pour décider cette cour à nous faire promptement une réponse catégorique et à culbuter Thugut ou le forcer, malgré lui, à faire la paix ; qu'il avait écrit à cet effet à l'impératrice et dressé leur petit manége de cour.
Nous sommes convenus que, si l'empereur, en exécution de l'article 4 des préliminaires, nous reconnaissait les limites constitutionnelles, qui, à peu de choses près, sont celles du Rhin ; si, avec notre bonne foi, il faisait tous ses efforts pour nous mettre en possession de Mayence, nous le mettrions à notre tour en possession de Venise et de la rive de l'Adige. Il n'entrerait en possession de Palma Nova, d'Osopo, etc., que lorsqu'au préalable nous serions dans les remparts de Mayence.
    Pendant les dix ou douze jours que l'on attendra la réponse de Vienne, les négociations vont à peu près languir.
BONAPARTE.

Au directoire exécutif.
Les commissaires du gouvernement pour la recherche des objets de sciences et d'arts, en Italie, ont fini leur mission.
Je retiens auprès de moi les citoyens Monge et Berthollet. Les citoyens Tinet et Barthelemi partent pour Paris ; les citoyens Moitte et Thouin sont partis avec les convois venus de Rome et sont déjà arrivés à Marseille.
Ces hommes distingués par leurs talens ont servi la république avec un zèle, une activité, une modestie et un désintéressement sans égal ; uniquement occupés de l'objet de leur mission, ils se sont acquis l'estime de toute l'armée ; ils ont donné à l'Italie, dans la mission délicate qu'ils étaient chargés de remplir, l'exemple des vertus qui accompagnent presque toujours les talens distingués.
Le citoyen Tinet désirerait avoir un logement à Paris.
Si vous formiez une académie à Rome, le citoyen Berthollet serait digne d'en avoir la présidence.
BONAPARTE.

Au quartier-général à Passeriano, le 1er jour complémentaire an 5 (17 septembre 1797).
    Au contre-amiral Brueys.
J'ai reçu, dans le temps, citoyen général, vos différentes lettres : il est indispensable, pour les opérations de l'armée d'Italie, que je sois absolument maître de l'Adriatique.
J'estime que, pour être maître de l'Adriatique dans toutes les circonstances et dans toutes les opérations que je voudrai entreprendre, j'ai besoin de deux vaisseaux de guerre, quatre frégates, 4 corvettes, tous commandés et montés par des équipages de garnison française.
Je vous prie donc de vouloir bien organiser cette escadre.
Je prendrai deux vaisseaux des meilleurs de ceux qui sont à Corfou ; je prendrai deux frégates vénitiennes et deux françaises, deux corvettes vénitiennes et deux françaises.
Je vous prie donc de vouloir bien recevoir chez vous
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