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Marcel Tessier racontre notre histoire

Marcel Tessier racontre notre histoire

Titel: Marcel Tessier racontre notre histoire
Autoren: Marcel Tessier
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1534 avant de l’habiter, avec Champlain, en 1608, et que même Jean Cabot était venu saluer ces terres au nom de l’Angleterre en 1497. Mais comment la colonisation britannique a-t-elle commencé au Canada? L’intérêt des Anglais pour le Nouveau Monde naît à la fin du XVI e siècle. Déjà au XV e siècle, toutes sortes d’intrigues et de luttes divisent les différents royaumes d’Europe. Chacun veut agrandir son empire, étendre son pouvoir et devenir, grâce à ses richesses, de plus en plus puissant. Et la façon de faire, c’est la guerre, qui coûte très cher. Les guerres entraînent des impôts de plus en plus lourds à supporter pour la paysannerie; des mécontentements et des révoltes éclatent donc. Les dirigeants sont alors forcés de chercher d’autres sources de financement, et cette recherche va les pousser à explorer le monde, ce qui les mènera en Amérique. Tout comme les Français, les Espagnols, les Portugais et les Hollandais, les Anglais vont donc s’intéresser à la colonisation de ce nouveau monde.
    SCHISME ANGLICAN EN 1534
    Les historiens Yves Bourdon et Jean Lamarre, dans leur Histoire des États-Unis, mythes et réalités, nous renseignent sur la période du schisme anglican. À cette époque, les royaumes sont dirigés par des rois ambitieux et souvent tyranniques. En Angleterre, Henri VIII est au pouvoir de 1509 à 1547. Sous son règne, Luther publie les 95 thèses qui marquent la venue du protestantisme en 1512 et de l’anglicanisme en 1534. Un peu plus tard, Edouard VI, au pouvoir de 1547 à 1553, confirme le protestantisme anglican. Après le court règne de Marie I re la Catholique, Elisabeth I re , Jacques I er et Charles I er agissent avec une très grande intolérance envers les puritains, forçant ces derniers à l’exode.
    Entre-temps, en Angleterre, un certain Richard Hakluyt, agent de colonisation des Indes orientales, publie Discourse Concerning the Western Planting, ouvrage qui insiste sur l’importance, pour l’Angleterre, de posséder en Amérique deux ou trois postes fortifiés sur la côte Est. Plusieurs avantages économiques, sociaux et politiques poussent Hakluyt à prendre position. En effet, à cette époque, le pays est surpeuplé et les guerres de Religion font en sorte que plusieurs puritains doivent fuir les persécutions subies dans la mère patrie. L’auteur soutient que tous ces colons établis dans le Nouveau Monde étendront également le commerce anglais et permettront à l’Angleterre de freiner l’expansion de l’Espagne catholique déjà installée sur ces terres. Une nouvelle classe sociale va ainsi apparaître, celle des marchands qui, doucement, s’intégreront à la monarchie aristocratique. Ceux-ci vont vite s’intéresser au Nouveau Monde où, dit-on, l’or et l’argent foisonnent.
    L’ANGLETERRE ET L’AMÉRIQUE
    C’est à la fin du XVI e siècle que les Anglais s’intéressent vraiment au Nouveau Monde. Francis Drake, financé par Elisabeth I re , réalise l’exploit d’un tour du monde de 1557 à 1580. Il prend possession, au nom de sa souveraine, de certains territoires américains aujourd’hui connus sous les noms de Haute-Californie et d’Oregon. Mais c’est en 1578 que Humphrey Gilbert reçoit officiellement d’Elisabeth I re une charte qui lui permet de fonder une colonie permanente. Après avoir échoué à sa première expédition, il récidive en 1583 et prend possession de Terre-Neuve. C’est son demi-frère, Sir Walter Raleigh, qui prend la relève, ayant acquis les droits de Gilbert en 1584, en continuant les expéditions sur le nouveau continent. Il découvre la baie de Chesapeake et nomme le territoire Virginie en l’honneur de sa reine célibataire. Établir une colonie viable n’est pas chose facile et, malgré plusieurs efforts, Raleigh ne réussira pas à fixer définitivement des colons en Amérique.
    JAMESTOWN, PREMIÈRE COLONIE
    En 1606, deux compagnies demandent au roi Jacques I er une charte pour exploiter et coloniser le territoire de la Virginie. La Compagnie de Virginie de Londres obtient alors du monarque l’autorisation de coloniser le continent entre les 34 e et 41 e parallèles, jusqu’à une distance de 100 milles des côtes. Forte de son mandat de colonisation, d’évangélisation des «Sauvages» et de prospection des mines d’or, d’argent et de cuivre, la compagnie passe à l’action. En décembre 1606, le commandant Newport part avec 3 vaisseaux et 140 colons
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