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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.
Autoren: Napoléon Bonaparte
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est probable que cette flottille s'enrichira et fera beaucoup de mal aux ennemis. M. Smith n'en sait encore rien ; car il tire des boulets fort et ferme.
Faites faire par votre officier du génie un croquis du cours du Jourdain depuis le pont d'Iacoub jusqu'à quatre lieues plus bas que celui de Medjamé, avec la nature du terrain à une lieue sur l'une et l'autre rive.
Ordonnez des reconnaissances à quatre lieues en avant de chaque pont, afin de bien reconnaître la nature du terrain.
Faites-moi faire une note par vos officiers de génie et d'artillerie sur le degré de défense dont seraient susceptibles les ponts d'Iacoub et de Medjamé, les forts de Safit et de Tabariéh.
BONAPARTE.

An camp devant Acre, le 8 floréal an 7 (27 avril 1799).
    Au même.
La mine, citoyen général, a joué le 5 ; elle n'a point fait l'effet que les mineurs en attendaient : une partie de la muraille de terre s'est cependant écroulée avec tous les décombres, ainsi que la plus grande partie des trois voûtes ; le fossé, à dix toises de chaque côté, a absolument disparu. Nous n'avons pu nous emparer d'une petite voûte supérieure, qui nous aurait mis à même de nous emparer de toutes les maisons de gauche, et nous aurait donné l'entrée dans la place. Plusieurs barils de poudre enflammés que l'ennemi a jetés dans la brèche, ont beaucoup effrayé les trente grenadiers qui étaient déjà parvenus a se loger. Nous avons canonné toute la journée du 6. Nous avons eu dans le centre de la tour, pendant toute la journée du 6 au 7, vingt hommes de logés ; ils n'ont pas pu parvenir à se loger à l'endroit convenable, et nous avons dû abandonner le logement qu'ils s'étaient fait, avant le jour. Hier et aujourd'hui nous canonnons. Nos boyaux vont jusqu'au pied de la brèche, de sorte que l'on arrive à couvert jusque dans l'intérieur de la tour.
Nos pièces de 18 et de 24 arrivent demain ou après demain. Les munitions qui nous sont arrivées hier de Damiette, nous mettent à même de continuer notre feu. L'ennemi ne tire plus que des bombes, hormis M. Smith, qui ne nous laisse pas de repos, même la nuit, et ne produit d'autre mal que de ruiner notre caisse.
Ou dit que le corps des Dilettis s'est porté à huit lieues en avant de Damas, en forme d'avant-garde, et que leur peur commence à passer.
Faites votre possible pour approvisionner et améliorer nos têtes de ponts.
Les Naplousins paraissent vouloir bien se conduire.
    Ghérar a répondu à la lettre que je lui avais écrite.
Le général Damas est arrivé à Damiette.
L'Egypte est parfaitement tranquille.
Le général Caffarelli est mort.
BONAPARTE.

Au camp devant Acre, le 13 floréal an 7 (2 mai 1799).
    Au citoyen Bart, commandant à Jaffa.
Tous les savons qui se trouvaient dans la savonnerie de Sédon-Harau doivent rester au profit de la république.
Je compte sur votre zèle pour nous faire passer le plus tôt possible la poudre dont nous avons le plus grand besoin.
Veillez, je vous prie, à ce qu'on ne dilapide pas nos magasins.
BONAPARTE.

Au général Junot.
Vous pouvez assurer, citoyen général, le scheick Saleh-Daher que mon intention est de le nommer scheick de Saïd, place qui, par son importance, est au-dessus de Scheffamme. Qu'il tâche de rassembler le plus de monde possible, afin de pouvoir se maintenir dans ce poste, que je ne tarderai pas à lui mettre entre les mains.
Faites-moi passer toutes les nouvelles que vous pourrez avoir de Damas.
Nos pièces de 18 et de 24 sont arrivées. Nous espérons sous peu de jours, malgré la grande obstination des assiégés, entrer dans Acre. Le feu de leur artillerie est entièrement éteint.
BONAPARTE.

Au général Kléber.
J'envoie tous les ingénieurs géographes qui sont au camp, pour prendre le croquis du pays. Vous sentez combien il est essentiel de leur répartir la besogne, afin que j'aie le plus tôt possible un canevas du pays.
Nos pièces de 18 jouent depuis deux jours.
    La tour n'est plus qu'une ruine ; le flanc qui s'opposait au passage du fossé est ruiné. L'ennemi n'a plus qu'un seul canon qui tire ; sentant qu'il ne peut plus défendre ses murailles, il a couronné ses glacis par des boyaux, où il est protégé par la mousqueterie de la place, et empêche l'abord des différentes brèches : cela nous engage dans des affaires pénibles. Une compagnie de grenadiers avait canonné hier la brèche ; ils sortirent de leurs boyaux avec tant d'impétuosité, qu'il fallut passer tout la soirée
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