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No Angel

Titel: No Angel
Autoren: Jay Dobyns
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international
     
    MONGOLS
    « Black », « Black and White »
    Californie, États de l’Ouest
     
    OUTLAWS
    « OLs »
    Midwest et États du Sud
     
    PAGANS
    États de l’Est
     
    ROCK MACHINE
    Canada (absorbé par les Banditos)
     
    VAGOS
    « Green », « Greenies »
    Californie
     
     
    * La liste renvoie uniquement aux chapitres de l’Arizona. Comme l’indique le texte, les Hells Angels ont des chapitres dans approximativement vingt États et vingt-six pays.
     
    ** Les termes suivis d’un astérisque à leur première occurrence renvoient au lexique en fin d’ouvrage.

NOTE AU LECTEUR
    Les univers des flics infiltrés et des motards hors la loi sont hauts en couleur, uniques, et possèdent leur langue propre. Si le sens de certains termes vous échappe, veuillez consulter le lexique, en fin de volume.

PREMIÈRE PARTIE
 
LA FIN
    Si je dois choisir entre la justice et la paix, je choisis la justice.
    Theodore Roosevelt
     
    Quand on ne commet pas d’erreurs, c’est qu’on ne fait rien.
    Ceux qui agissent font forcément des erreurs.
    John Wooden
    Coach de l’équipe de basket d’UCLA, 1948-1975

1
 
HEURES DE VÉRITÉ
    25 et 26 juin 2003
     
    Timmy était tranquillement appuyé contre le pare-choc arrière de ma Mercury Cougar noire, le sourire aux lèvres et un téléphone mobile contre l’oreille. Comme d’habitude, ce salaud était calme. On faisait équipe depuis douze mois, en danger ou pas, ensemble ou chacun de son côté, et ce mec n’avait jamais l’air stressé. Il était aussi tranquille qu’un coq dans un poulailler… tout le contraire de moi.
    Moi je faisais les cent pas devant lui, préparant ce que je dirais à nos frères des Hells Angels. Je sortis la dernière clope d’un paquet de Newport.
    — Merde.
    J’allumai la cigarette, froissai le paquet et le jetai par terre. Il était dix heures et j’avais déjà fumé le premier paquet de la cartouche achetée le matin.
    Dans le téléphone, Timmy dit :
    — Moi aussi je t’aime, ma chérie. Je devrais rentrer bientôt.
    Il racontait ce genre de truc depuis cinq bonnes minutes.
    Je le fixai et demandai :
    — Qu’est-ce que tu fous, mec ? Merde !
    Timmy leva un doigt et continua de parler.
    — D’accord. Il faut que j’y aille. Je vous aime. Très bien. À ce soir.
    Il ferma l’appareil.
    — Pourquoi tu t’en fais comme ça, Bird ? C’est bon.
    — Oh, tu sais, il n’y a pas vraiment de raison de s’en faire, répondis-je en montrant le type qui gisait à plat ventre à nos pieds. Mais, si ça ne marche pas, on finira comme ce con.
    Dans un fossé peu profond du désert, il y avait un Blanc aux cheveux gris, le crâne fendu. Un petit tas de cervelle avait coulé sur le sol à l’endroit où Timmy avait tiré avec le .380 de Joby. Des gouttelettes de sang, sur le sable et la poussière, formaient de petites constellations noires. Le jean de l’homme était parsemé de taches rouges de la taille d’une pièce de vingt-cinq cents. Du ruban adhésif liait ses poignets et ses chevilles ; ses mains étaient molles et sa peau verte. Il faisait trente-huit degrés. Le sang coagulé et la matière cérébrale à l’air libre attiraient déjà les mouches.
    Il portait un blouson en cuir noir dont la bande supérieure, pièce de tissu courbe à la hauteur des omoplates, indiquait MONGOLS.
    Je demandai :
    — Tu crois qu’il est mort ?
    — Ce mec est plus mort que le disco. Merde, c’est pas sa cervelle, dans la poussière ?
    Timmy se pencha et ajouta :
    — Ouais, je dirais qu’il est bien mort.
    Il cracha dans le buisson qui se trouvait au-delà de la tombe.
    — Faut pas qu’on se plante, mec. Si on rentre et qu’on montre aux gars qu’on a tué un Mongol, faut qu’on soit absolument sûrs qu’il ait pas l’air de pouvoir revenir.
    Timmy sourit.
    — Relax, Bird, c’est bon. Comme dit Lionel Richie, on est tranquilles comme un dimanche matin.
    Puis ce salaud se mit à chanter. Mal :
     
    Pourquoi, mais pourquoi
    M’enchaînerait-on ?
    J’ai payé pour réussir.
    Les gens veulent que je sois
    Ce qu’ils veulent que je sois.
    Je ne suis pas heureux quand j’essaie de le faire !
    Ooh,
    C’est pour ça que je suis tranquille. Yeah.
    Je suis tranquille comme un dimanche matin.
     
    Je souris.
    — Tu as raison, tu as raison. Et même si tu as tort, je ne vois pas quelle importance ça peut avoir. On ne peut pas revenir en arrière.
    Il réfléchit pendant une
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