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Les Rapines Du Duc De Guise

Les Rapines Du Duc De Guise

Titel: Les Rapines Du Duc De Guise
Autoren: Jean (d) Aillon
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LES PERSONNAGES
    NICOLAS AMELINE , avocat,
bourgeois de Paris,
    JEAN BOUCHER , recteur
de la Sorbonne, curé de Saint-Benoît de la Sainte-Trinité,
    JEAN BUSSY , sieur de
Le Clerc, procureur du roi,
    ISOARD CAPPEL , banquier
et agent espagnol,
    FRANÇOIS CAUDEBEC , écuyer
de Philippe de Mornay,
    GILBERT CHAMBON , commissaire
de police au Châtelet,
    EUSTACHE DE CUBSAC , Gascon
au service de François d’O,
    LUDOVIC DA DIACETO , financier
italien, ami de François d’O,
    GUILLAUME FAIZELIER , homme
de main de Jehan Salvancy,
    CHARLES DE GUISE , duc
de Mayenne, frère du Balafré,
    HENRI DE GUISE , prince
lorrain, surnommé le Balafré,
    FRANÇOIS HAUTEVILLE , notaire
secrétaire du roi, contrôleur des tailles de l’élection de Paris,
    OLIVIER HAUTEVILLE , son
fils,
    HENRI III , roi de
France,
    CHARLES HOTMAN , receveur
de l’évêque de Paris,
    PHILIPPE HURAULT , comte
de Cheverny, chancelier,
    DIMITRI KORNOWSKI , Sarmate
polonais, au service de François d’O,
    JACQUES LE BEGUE , commis
de François Hauteville, puis de son fils Olivier,
    ISABEAU DE LIMEUIL , épouse
de Scipion Sardini,
    CHARLES DE LOUVIERS , seigneur
de Maurevert,
    JEHAN LOUCHART , commissaire
au Châtelet,
    CLAUDE MARTEAU , maître
des comptes, frère de Michel Marteau,
    MICHEL MARTEAU , seigneur
de La Chapelle, maître des comptes,
    GEORGES MICHELET , sergent
à verge au Châtelet,
    CASSANDRE DE MORNAY , fille
adoptive de Philippe de Mornay,
    PHILIPPE DE MORNAY , seigneur
du Plessis, surintendant d’Henri de Navarre,
    FRANÇOIS D’O , marquis
de Fresnes, gouverneur du château de Caen,
    PERRINE , servante d’Olivier
Hauteville,
    FRANÇOIS DU PLESSIS , seigneur
de Richelieu, Grand prévôt de France,
    NICOLAS POULAIN , lieutenant
de la prévôté de l’Île de France,
    FRANÇOIS DE RONCHEROLLES , marquis de Mayneville,
    JEHAN SALVANCY , receveur
général des tailles de l’élection de Paris,
    SCIPION SARDINI , financier
italien,
    ANTOINE SEGUIER , conseiller
au parlement, maître des comptes, frère de Jean Séguier,
    JEAN SEGUIER , lieutenant
civil de Paris,
    THERESE , cuisinière d’Olivier
Hauteville,
    MICHEL VALIER , homme
de main de Jehan Salvancy,
    RENE DE VILLEQUIER , gouverneur
de Paris, beau-père de François d’O.

1.
    Lundi 7 janvier 1585, lendemain de l’Épiphanie
    Olivier Hauteville
rentrait chez lui fort contrarié. Il n’avait pas trouvé le père Jean Boucher, recteur
de la Sorbonne et curé de Saint-Benoît de la Sainte-Trinité, au rendez-vous que
le religieux lui avait donné.
    Le jeune homme lui avait écrit avant les fêtes
de Noël afin de convenir d’une date pour la soutenance de sa thèse en
philosophie. La lettre avait été portée par Gilles – son valet – et le recteur
avait répondu verbalement qu’il le recevrait à tierce le 7 janvier devant l’imprimerie
de la Sorbonne.
    Il n’y était pas, et Olivier l’avait attendu
en vain avant de se rendre à la cure de Saint-Benoît, près de Sainte-Geneviève,
où habitait Jean Boucher. Personne ne s’y trouvait, pas même un domestique !
    Alors qu’il s’approchait du Petit pont, Olivier
vit une foule agitée entre le Petit-Châtelet et les grèves qui descendaient
vers la rivière.
    — Que se passe-t-il ? demanda-t-il à
un huissier du Palais, en robe et bonnet noirs, qui s’était arrêté comme lui.
    — C’est un libraire, je crois, un
huguenot. Il vendait des libelles contre Mgr de Guise. On va le jeter à la
Seine.
    Curieux, Olivier s’approcha afin de ne rien
rater du spectacle qui s’annonçait. Avec une corde, une bande de clercs du
Palais tirait sur la grève enneigée un homme sans connaissance qui n’était plus
qu’une plaie.
    Olivier se sentit brusquement mal à l’aise. Quelqu’un
à côté de lui se signa et se mit à prier.
    — Vous le connaissez ? demanda
Olivier.
    — Oui, c’est mon voisin. Je ne comprends
pas… il n’est pas huguenot !
    Des cris et des hurlements retentirent. Une
femme en robe noire et tablier parvint à traverser la foule. Son fichu lui avait
été arraché et ses cheveux gris flottaient au vent.
    — Laissez-le ! hurla-t-elle en se
jetant sur le clerc qui tirait la corde.
    — C’est la femme de l’hérétique ! vociféra
un homme.
    Aussitôt, on se jeta sur elle pour la frapper
et lui arracher ses vêtements. Des femmes se joignirent à la curée.
    Olivier regardait, tétanisé. Des archers qui
gardaient le Petit pont s’étaient approchés pour commenter la rixe. Armé
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