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Les fontaines de sang

Les fontaines de sang

Titel: Les fontaines de sang
Autoren: Pierre Naudin
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capturer le fils d’Édouard III. L’irruption d’une compagnie d’archers les contraint à lâcher leur proie. Les soudoyers de France tombent un à un ; seul Paindorge survit, blessé.
    Furieux d’avoir échoué, Tristan et son écuyer parviennent à s’échapper du piège de Cobham grâce à l’intervention de la chambrière de Jeanne de Kent. Sous sa conduite, les fugitifs peuvent atteindre la Goberde et regagner la France en compagnie de leur bienfaitrice.
    La jouvencelle, Luciane d’Argouges, est une Normande dont la demeure familiale, Gratot, sise en Cotentin a souffert de maints assauts et convoitises. Elle sait que sa mère, Blandine, est morte, victime de l’épidémie de peste noire qui ravagea l’Europe en 1348 – un an après sa naissance. Elle n’ignore pas non plus que son père – que Jeanne de Kent a connu lors de la captivité de celui-ci en Angleterre, en 1347 – est vivant. Elle doit d’avoir survécu, lors de sa jeunesse prime, au dévouement de son oncle, Thierry Champartel. Hélas ! C’est par l’intermédiaire d’une femme en qui Thierry avait imprudemment placé sa confiance qu’elle est tombée dans l’obédience feutrée de la princesse de Galles.
    Tristan devine, sans les encourager, les sentiments de Luciane à son égard. Il demeure fidèle au souvenir d’Oriabel qui sans doute l’attend à Castelreng en compagnie de Tiercelet. Il permet à la jeune fille de retrouver son père. Désespéré de chercher vainement son enfant, Ogier d’Argouges s’était enfermé comme oblat en l’abbaye bénédictine de Hambye.
    Or, Tristan doit regagner Paris. En effet, Jean le Bon l’a intégré dans l’escorte qui doit assurer sa protection jusqu’en Avignon où il va solliciter du nouveau Pape Urbain V des subsides destinés à compléter le premier versement de l’énorme rançon fixée par Édouard III et son fils après sa capture à Poitiers.
    La séparation d’avec Luciane tourne au drame lorsque la jouvencelle apprend fortuitement que celui qu’elle considérait – à tort – comme son fiancé a été marié. Les explications de l’accusé sont vaines. Ogier d’Argouges intervient. L’amour trop longtemps rétracté qu’il voue à sa fille envenime la dispute. Ulcéré, Tristan quitte Gratot. À Paris, lors d’une querelle avec un chevalier arrogant, Fouquant d’Archiac, il conquiert un cheval blanc d’une beauté phénoménale : Alcazar.
    Il part pour Avignon dans la suite du roi et, à peine rendu, retrouve Tiercelet. L’ancien mailleur 1 lui apprend qu’Oriabel est morte. Comme convenu, et sous sa protection, elle s’était rendue à Castelreng, mais le désespoir et, surtout, la méchanceté d’Aliénor, l’épouse de Thoumelin de Castelreng, l’ont poussée au suicide. Tristan jure de la venger.
    Après avoir été gravement blessé en affrontant, dans la cité des Papes, Bridoul de Gozon, le champion de la reine de Naples, le jeune homme est soigné par Paindorge et Tiercelet. Ils se rendent tous trois à Paris. Cette fois, c’est le dauphin Charles qui envoie Tristan à Rolleboise pour tenter, à l’avant d’une petite armée, de mettre un terme aux agissements des Anglo-Navarrais qui tiennent une des boucles de la Seine, empêchant ainsi le ravitaillement de la capitale en vivres et produits de nécessité. Deux hommes les commandent : l’Anglais Jean Jouel et le Brabançon Wauter Srael.
    L’hiver survient, terrifiant : le pire que la France ait connu. Il faut se prémunir contre un froid qui gèle la Seine sur une profondeur de plus d’un mètre, transforme le vin en granit et tue les bêtes et les hommes. Le donjon de Rolleboise ne sera jamais conquis. Cet échec est dû à la veulerie d’Yvain de Sacquenville dont le cousin Pierre – du même nom – tient à bonne raison pour les Navarrais. Envoyé sur place, Guesclin renoncera à donner l’assaut. Le Breton s’est hissé dans l’estime de monseigneur Charles après avoir commis et fait commettre maintes atrocités à Mantes et Meulan dont les manants tenaient pour Charles II de Navarre.
    Jean II succombe à Londres où il était revenu gaiement (8 avril 1364). Le maladif prince Charles devient Charles V.
    Le nouveau roi doit aller se faire sacrer à Reims. La cérémonie est prévue pour le dimanche 19 mai 2 . Sire Charles sait que les Anglo-Navarrais se concertent pour lui tendre une embuscade afin de s’opposer à son intronisation. Guesclin est chargé d’aller
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