Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le Prince

Le Prince

Titel: Le Prince
Autoren: Nicolas Machiavel
Vom Netzwerk:
A Propos Machiavel:
    Né à Florence, dans une famille de la noblesse, Nicolas
Machiavel est le fils de Bernard Machiavel, trésorier pontifical à
Rome et docteur en droit, et de Bartolomea de' Nelli. Il devient
secrétaire de la deuxième chancellerie en 1498, et mène des
missions diplomatiques, en Italie comme à l’étranger, se forgeant
ainsi déjà une opinion sur les mœurs politiques de son temps. Il
rédige à ces occasions des dépêches diplomatiques, réunies sous le
titre Les relations diplomatiques, ainsi que des rapports (Rapports
sur les choses de l’Allemagne, Rapport sur les choses de la
France). On y trouve les prémisses de sa conception politique,
qu’il développera plus tard dans Le Prince. Les Médicis reviennent
au pouvoir à Florence, à la suite de la défaite de Prato en 1512.
Machiavel est soupçonné d’avoir participé à la conjuration fomentée
par Pier Paolo Boscoli, il est emprisonné, torturé, puis interdit
de quitter le territoire florentin pour un an, se retire ensuite
dans sa propriété de Sant’Andrea in Percussina, frazione de San
Casciano in Val di Pesa. Machiavel y commence son Discours sur la
première décade de Tite-Live, où, parlant de l’Antiquité, il dresse
en fait une critique de la situation politique italienne de son
époque. L’année suivante, il interrompt la rédaction des Discours…
pour écrire, en 1513, son ouvrage le plus célèbre, Le Prince (en
italien : Il Principe), qui, pour ne pas être mal interprété, doit
être lu en parallèle avec ses Discours sur la première décade de
Tite-Live, ouvrage explorant à la lumière de l'exemple de Rome les
moyens nécessaires à l'édification en Italie d'une véritable
république et, projet le plus cher à Machiavel, la reconstruction
d'une Italie unie (les guerres internes et la politique papale
étant selon lui les deux plus grandes plaies de l'Italie,
responsables des misères du peuple et de la faiblesse du pays). Il
n'en reste pas moins que Le Prince, dédié à Laurent II de Médicis,
est pour Machiavel une tentative de retrouver une place dans la vie
politique de Florence. Dans ce livre célèbre, il « ose, comme il
l'écrit dans sa dédicace, donner des règles de conduite à ceux qui
gouvernent » : Machiavel est un homme politique avant tout, qui
loin des affaires de son pays se sent complètement inutile. Ouvrage
intéressé donc, Le Prince contient néanmoins, entre les lignes de
cet appel à la réunification de l'Italie faites aux Médicis, toutes
ses théories républicaines qu'il y a dissimulées avec ruse.
Machiavel, théoricien de la ruse, n'en manquait pas lui-même : Le
Prince, de lecture simple en apparence, est un ouvrage d'une grande
densité dans lequel des théories fortes et nouvelles sont
inscrites. Revenu à Florence en 1514, Machiavel écrit une comédie,
La Mandragore, en 1518. À la demande du cardinal Jules de Médicis,
il commence L’histoire de Florence en 1520, et l’achève en 1526.
C’est une nouvelle disgrâce pour lui à l’avènement de la
république, en 1527, où on lui reproche sa compromission avec les
Médicis. Il meurt cette même année à Florence.
    Note: This book is brought to
you by Feedbooks
http://www.feedbooks.com
Strictly for personal use, do not use this file for commercial
purposes.

Chapitre 1 Combien il y a de sortes de principautés, et par quels moyens on
peut les acquérir
    Tous les États, toutes les dominations qui ont
tenu et tiennent encore les hommes sous leur empire, ont été et
sont ou des républiques ou des principautés.
    Les principautés sont ou héréditaires ou
nouvelles.
    Les héréditaires sont celles qui ont été
longtemps possédées par la famille de leur prince.
    Les nouvelles, ou le sont tout à fait, comme
Milan le fut pour Francesco Sforza, ou elles sont comme des membres
ajoutés aux États héréditaires du prince qui les a acquises ;
et tel a été le royaume de Naples à l'égard du roi d'Espagne.
    D'ailleurs, les États acquis de cette manière
étaient accoutumés ou à vivre sous un prince ou à être
libres : l'acquisition en a été faite avec les armes d'autrui,
ou par celles de l'acquéreur lui-même, ou par la faveur de la
fortune, ou par l'ascendant de la vertu.

Chapitre 2 Des principautés héréditaires
    Je ne traiterai point ici des républiques, car
j'en ai parlé amplement ailleurs : je ne m'occuperai que des
principautés ; et, reprenant le fil des distinctions que je
viens
Vom Netzwerk:

Weitere Kostenlose Bücher