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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes
Autoren: J. M. Auel
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ses tentations aguichantes l'obscurité le séduisit. Trompé par le tourbillon, l'enfant tomba captif.
    Le noir l'enveloppa, le jeune fils plein d'éclat.

    L'enfant rayonnant de la Mère, d'abord ivre de joie, Fut bientôt englouti par le vide sinistre et glacé. Le rejeton imprudent, consumé de remords, Ne pouvait se libérer de la force mystérieuse.
    Le Chaos refusait de l‚cher le fils coupable de témérité.
    Mais au moment o˘ les ténèbres l'aspiraient dans le froid La Mère se réveilla, et se ressaisit.
    Pour L'aider à retrouver Son fils resplendissant, La Mère fit appel à Son p‚le ami.
    Elle tenait bon, Elle ne perdait pas de vue Son rejeton.
    Elle rappela auprès d'elle Son amour d'antan. Le cour serré, Elle lui conta Son histoire. L'ami cher accepta de se joindre au combat Pour arracher l'enfant à son sort périlleux.
    Elle parla de Sa douleur, et du tournoyant voleur.
    La Mère était épuisée, Elle devait se reposer. Elle rel‚cha Son étreinte sur Son lumineux amant qui, pendant Son sommeil, affronta la force froide, Et la refoula un moment vers sa source.
    Son esprit était puissant, mais trop long l'affrontement.
    Le p‚le ami lutta de toutes ses forces Le combat était ‚pre, la bataille acharnée. Sa vigilance déclina, il ferma son grand oil. Le noir l'enveloppa, lui vola sa lumière.
    Du p‚le ami exténué, la lumière expirait.
    les ténèbres furent totales, Elle s'éveilla avec un cri.
    .-
    : 1
    Elle se jeta dans la mêlée, fit tant et si bien qu'elle arracha Son ami à
    l'obscurité.
    Mais de la nuit le visage terrible gardait Son fils invisible.
    Prisonnier du tourbillon, le fils ardent de la Mère Ne réchauffait plus la Terre. Le Chaos froid avait gagné. La vie fertile et verdoyante n'était plus que glace et neige. Un vent mordant soufflait sans trêve.
    La Terre était abandonnée, aucune plante ne poussait plus.
    Bien que lasse et épuisée de chagrin, la Mère tenta encore De reprendre la vie qu'Elle avait enfantée. Elle ne pouvait renoncer, il fallait qu'Elle se batte Pour que renaisse la lumière de Son fils.
    Elle poursuivit Sa quête guerrière pour ramener la lumière.
    Son lumineux ami était prêt à combattre Le voleur qui gardait captif l'enfant de Ses entrailles. Ensemble ils luttèrent pour le fils qu'Elle adorait. Leurs efforts aboutirent, sa lumière fut restaurée.
    Sa chaleur réchauffait, sa splendeur rayonnait.
    Les lugubres ténèbres s'accrochaient à l'éclat du fils La Mère ripostait, refusait de reculer. Le tourbillon tirait, Elle ne l‚chait pas. Il n'y avait ni vainqueur ni vaincu.
    Elle repoussait l'obscurité, mais Son fils demeurait prisonnier.
    quand Elle repoussait le tourbillon et faisait fuir le Chaos, La lumière de Son fils brillait de plus belle. quand Ses forces diminuaient, le néant noir prenait le dessus, Et l'obscurité revenait à la fin du jour.
    Elle sentait la chaleur de Son fils, mais le combat demeurait
    [indécis
    La Grande Mère vivait la peine au cour
    qu'Elle et Son fils soient à jamais séparés.
    Se languissant de Son enfant perdu,

    Elle puisa une ardeur nouvelle dans Sa force de vie Elle ne pouvait se résigner à la perte du fils adoré.
    quand Elle fut prête, Ses eaux d'enfantement Ramenèrent sur la Terre nue une vie verdoyante. Et Ses larmes, abondamment versées, Devinrent des gouttes de rosée étincelantes.
    Les eaux apportaient la vie, mais Ses pleurs n'étaient pas taris.
    Avec un grondement de tonnerre, Ses montagnes se fendirent Et par la caverne qui s'ouvrit dessous
    Elle fut de nouveau mère,
    Donnant vie à toutes les créatures de la Terre.
    D'autres enfants étaient nés, mais la Mère était épuisée.
    Chaque enfant était différent, certains petits, d'autres grands. Certains marchaient, d'autres volaient, certains nageaient,
    [d'autres rampaient.
    Mais chaque forme était parfaite, chaque esprit complet. Chacun était un modèle qu'on pouvait répéter.
    La Mère le voulait, la Terre verte se peuplait.
    Les oiseaux, les poissons, les autres animaux, Tous restèrent cette fois auprès de l'Eplorée. Chacun d'eux vivait là o˘ il était né Et partageait le domaine de la Mère.
    Près d'Elle ils demeuraient, aucun ne s'enfuyait.
    Ils étaient Ses enfants, ils La remplissaient de fierté Mais ils sapaient la force de vie qu'Elle portait en Elle. Il Lui en restait cependant assez pour une dernière création, Un enfant qui se rappellerait qui l'avait créé, Un enfant qui saurait respecter
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