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La croix de perdition

La croix de perdition

Titel: La croix de perdition
Autoren: Andrea H. Japp
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grec, le catalan, l'arabe ainsi que l'hébreu, ce qui lui permet d'avoir accès à de précieux traités de médecine qui influenceront sa pratique. Il écrit plusieurs ouvrages de théologie fortement imprégnés de pensée franciscaine, surtout par leur dissidence réunie autour des Spirituels. Arnaud de Villeneuve, certain de la venue prochaine de l'antéchrist, milite en faveur d'une réforme de l'Église et du renouvellement continuel de l'exégèse des Écritures, librement et sans crainte de persécutions. Il guérit Boniface VIII, qui lui pardonne ses « erreurs » théologiques. Il reste le médecin du souverain pontife jusqu'à sa mort puis devient celui de Clément V et son conseiller en Avignon. Il est également le médecin des rois Pierre III d'Aragon – auquel il sert d'ambassadeur auprès de Philippe le Bel – et Jacques II d'Aragon – pour lequel il accomplit des missions –, et du roi de Sicile, Frédéric III d'Aragon. Ayant écrit : « Les œuvres de charité et les services que rend à l'humanité un bon et sage médecin sont préférables à tout ce que les prêtres appellent œuvres pies, aux prières et même au saint sacrifice de la messe », entre autres choses, Arnaud de Villeneuve est arrêté et incarcéré à Paris. Ses écrits philosophiques sont brûlés en public. Il fuit l'Inquisition et se réfugie en Sicile, puis, pardonné par Clément V, revient vers la France. Il périra lors d'un naufrage. Outre ses commentaires des œuvres d'Hippocrate, de Galien, et d'Avicenne, nous lui devons des traductions des médecins arabes, sans oublier le secret de la distillation du vin pour en faire de l'eau-de-vie, et le « mutage », mariage entre la liqueur de raisin et son eau-de-vie qui donne naissance au vin doux naturel. Avant tout considéré comme un scientifique, Arnaud de Villeneuve échappe au célibat des médecins-clercs. Il naîtra une fille unique de son union avec l'héritière de riches commerçants de Montpellier. Elle deviendra dominicaine.

GLOSSAIRE
    Offices liturgiques
    (Il s'agit d'indications approximatives puisque l'heure des offices variait en fonction des saisons.)
    Outre la messe – et bien qu'elle n'en fasse pas partie au sens strict –, l'office divin, constitué auVIe siècle par la règle de Saint-Benoît, comprend plusieurs offices quotidiens. Ils réglaient le rythme de la journée. Ainsi, les moines et les moniales ne pouvaient-ils dîner avant que la nuit ne soit tombée, c'est-à-dire après vêpres.
    Vigiles ou matines : vers 2 h 30 ou 3 heures.
    Laudes : avant l'aube, entre 5 et 6 heures.
    Prime : vers 7 h 30, premier office de la journée, sitôt après le lever du soleil, juste avant la messe.
    Tierce : vers 9 heures.
    Sexte : vers midi.
    None : entre 14 et 15 heures.
    Vêpres : à la fin de l'après-midi, vers 16 h 30-17 heures, au couchant.
    Complies : après vêpres, dernier office du soir, vers 18-20 heures.
    Si l'office divin est largement célébré jusqu'auXIe siècle, il sera ensuite réduit afin de permettre aux moines et aux moniales de consacrer davantage de temps à la lecture et au travail manuel.
    S'y ajoutait une prière de nocturnes vers 22 heures.
    Mesures de longueur
    La traduction en mesures actuelles est un peu ardue puisqu'elles variaient souvent en fonction des régions.
    Arpent : de 160 à 400 toises carrées, soit de 720 mètres carrés à 2 800 mètres carrés.
    Lieue : 4 kilomètres environ.
    Toise : de 4,5 m à 7 mètres.
    Aune : de 1,2 m à Paris à 0,7 m à Arras.
    Pied : 34-35 centimètres environ.
    Pouce : 2,5-2,7 cm environ.
    Monnaies
     Il s'agit d'un véritable casse-tête puisqu'elles différaient souvent selon les règnes et les régions. En fonction des époques, elles ont été – ou non – évaluées en fonction de leur poids réel en or ou en argent et surévaluées ou dévaluées.
    Livre : unité de compte. Une livre valait 20 sous ou 240 deniers d'argent ou encore 2 petits royal d'or (monnaie royale sous Philippe le Bel).
    Petit royal : équivalant à 14 deniers tournois.
    Denier tournois (de Tour) : il devait progressivement remplacer le denier parisis de la capitale.
    Sou : équivalant à 12 deniers tournois.

BIBLIOGRAPHIE
    Ouvrages le plus souvent consultés
    Blond Georges et Germaine, Histoire pittoresque de notre alimentation, Paris, Fayard, 1960.
    Bruneton Jean, Pharmacognosie, phytochimie et plantes médicinales, Paris-Londres-New
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