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Interdit

Interdit

Titel: Interdit
Autoren: Elizabeth Lowell
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foncé dans
    un mur.
    Avec un hurlement de déception, Stagkiller se tourna
    vers son maître. Erik lança son faucon dans les airs d’un
    mouvement sec du bras.
    — Cherche, ordonna-t-il sèchement au chien.
    Stagkiller se mit à renifler le sol à la recherche de la piste
    autour du cercle de pierres. Il était évident qu’il n’y avait
    rien à trouver.
    — Bon Dieu, siffla Simon. C’est comme à Blackthorne.
    Cassandra le regarda avec curiosité.
    — J’ai suivi Meg un jour jusqu’à un lieu sacré, dit Simon
    sans détourner le regard de Stagkiller. Les chiens ont perdu
    sa trace.
    — L’ont-ils retrouvée ? demanda Erik.
    — Non.
    — Avez-vous fouillé les lieux ?
    — Non.
    — Pourquoi pas ? demanda Cassandra.
    — Je suis revenu sur mes pas. Je savais déjà où Meg se
    trouvait.
    Cassandra et Erik se regardèrent.
    — Fouillez Stone Ring, dit Erik.
    Simon conduisit son cheval jusqu’aux pierres, mais son
    étalon refusa de passer entre celles-ci. Simon fit le tour du
    cercle et essaya d’y pénétrer à plusieurs reprises, éperon-
    nant son cheval. Cependant, quel que soit l’endroit où il
    menait son cheval, et malgré son insistance, l’animal refu-
    sait d’avancer.
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    ELIZABETH LOWELL
    Simon descendit de cheval et monta avec prudence
    jusqu’au cercle de pierres. Il regarda à l’intérieur. Il n’y avait
    rien d’extraordinaire. Des rochers. Des herbes folles. Des
    pierres couvertes de mousse. Une petite butte. De la brume
    s’élevant en mille voiles d’argent.
    Simon poussa un juron impatient, avant de pénétrer
    dans le cercle de pierres à pied. Tous les instincts qu’il avait
    en lui étaient sur le qui-vive, tremblants de vigilance.
    Pourtant, il ne voyait rien. Il n’entendait rien.
    Il n’y avait d’autres traces que les siennes dans l’herbe
    trempée par la brume. Il fit rapidement le tour de la butte et
    se rendit jusqu’à son sommet. Il n’y avait aucune entrée, ni
    de rocher assez grand pour s’y cacher.
    Soulagé, Simon fit demi-tour et se dirigea vers les dol-
    mens où l’attendait nerveusement son étalon de guerre.
    Alors qu’il tendait la main vers les rênes, il suspendit son
    geste. Il se rappela ce qu’on lui avait dit lorsqu’il était venu
    pour la première fois à Stone Ring, en tant que chevalier en
    mission.
    — Est-ce ici que vous avez trouvé Duncan ? demanda-
    t-il à Erik.
    — Oui. En haut de la colline, au pied du sorbier, à l’inté-
    rieur du deuxième anneau de pierres.
    Simon retourna vers la butte. Il plissa les yeux, car le
    soleil, pâle et pourtant si étrangement brillant, le gênait. Un
    instant, il crut voir l’élégante silhouette du sorbier, mais ce
    n’était qu’une volute de brume.
    Il regarda de nouveau autour de lui, mal à l’aise. Comme
    il l’avait pensé, il n’y avait qu’un seul cercle de pierres.
    Cependant, il ne cessait de voir, du coin de l’œil, un
    deuxième cercle, fantomatique.
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    INTERDIT
    Pourtant, quand il regardait directement dans cette
    direction, il n’y avait rien d’autre que la brume.
    Avec un juron impatient, Simon se remit en selle et rejoi-
    gnit Cassandra et Erik où ils l’attendaient avec un Stagkiller
    profondément découragé.
    — Ce ne peut être ici que vous avez trouvé Duncan, dit-
    il. Il n’y a aucun sorbier, et seulement un anneau de pierres.
    — Si vous le dites, alors ce doit être vrai, dit Cassandra.
    — Qu’en dites-vous ? demanda Simon à Erik.
    — Parfois, les yeux Érudits voient différemment.
    — Alors, pour l’amour de Dieu, allez voir .
    Sans un mot, Erik et Cassandra chevauchèrent jusqu’au
    cercle de pierres. Leurs chevaux remuèrent vivement la
    queue et avancèrent entre les pierres avec difficulté, mais
    sans protester davantage. Une fois à l’intérieur du cercle, ils
    se calmèrent. Lorsque les cavaliers mirent pied à terre, les
    deux animaux se mirent à brouter comme s’ils se trouvaient
    dans une prairie familière.
    Simon observa les deux silhouettes alors qu’elles gravis-
    saient la butte. À contre-jour devant le ciel brillant et bru-
    meux, ils étaient presque invisibles. Simon mit sa main en
    visière au-dessus de ses yeux pour se protéger de la lumière,
    à la fois douce et si intense que les larmes lui montaient s’il
    regardait directement dans leur direction. Il réussit enfin à
    y voir clair.
    Erik et Cassandra avaient disparu.
    Il frissonna avant de se rendre compte qu’ils avaient
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