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Histoire De France 1758-1789, Volume 19

Histoire De France 1758-1789, Volume 19

Titel: Histoire De France 1758-1789, Volume 19
Autoren: Jules Michelet
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The Project Gutenberg EBook of Histoire de France, by Jules Michelet

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Title: Histoire de France
1758-1789, Volume 19 (of 19)

Author: Jules Michelet

Release Date: February 2, 2008 [EBook #24490]

Language: French

*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK HISTOIRE DE FRANCE ***

Produced by Mireille Harmelin, Christine P. Travers and
the Online Distributed Proofreading Team at
http://www.pgdp.net (This file was produced from images
generously made available by the Bibliothèque nationale
de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr)
    Note: Seules les erreurs clairement introduites par le typographe ont été corrigées.
    Page 157: "La flotte russe" a été remplacé par "la flotte turque" dans "Remorqué par l'Anglais, le bas coquin Orloff, l'étrangleur de Pierre III, détruit la flotte russe à Tschesmé (juillet 1770)."
HISTOIRE DE FRANCE
PAR
J. MICHELET

NOUVELLE ÉDITION, REVUE ET AUGMENTÉE

TOME DIX-NEUVIÈME

PARIS
LIBRAIRIE INTERNATIONALE
A. LACROIX & C ie , ÉDITEURS
13, rue du Faubourg-Montmartre, 13

1876
Tous droits de traduction et de reproduction réservés.
HISTOIRE DE FRANCE
PRÉFACE
    L'Histoire de France est terminée.
    J'y mis la vie.—Je ne regrette rien.
    Commencée dès 1830, elle s'achève enfin (1867).
    Il est rare que cette courte vie humaine suffise à de pareils labeurs. L'un des grands travailleurs du siècle, M. de Sismondi, eut le chagrin de ne point achever. Plus heureux, j'ai vécu assez pour mener cette histoire jusqu'en 89, jusqu'en 95, traverser ces longs âges, enfin joindre à cette épopée le drame souverain qui l'explique.
    Tout mon enseignement et mes travaux divers convergèrent vers ce but. Je déclinai ce qui s'en écartait, le monde et la fortune, les fonctions publiques, estimant que l'histoire est la première de toutes.
    Mes livres secondaires, qu'on croyait des excursions, ont été les études, les constructions préalables, parfois même des parties essentielles du grand édifice.
    Je ne réclame rien pour le travail pénible que j'eus d'explorer le premier, à chaque âge, les sources alors peu connues (manuscrits ou imprimés rares). J'ai été trop heureux de les signaler à l'attention. Chacun de mes volumes, attaqué, discuté, n'en fut pas moins l'occasion d'éditer les nouveaux documents que j'avais exploités. Beaucoup sont maintenant publiés, dans les mains de tous.
    Le principe moderne, tel que je l'exposai (1846) en tête de ma Révolution, trouve au présent volume, en Louis XV et Louis XVI, sa confirmation décisive. La clarté saisissante des documents nouveaux, comme une blanche lumière électrique, perce de part en part le trouble clair-obscur où s'affaissa la monarchie.
    Nos pères, par une seconde vue, aperçurent en 92 qu'un complot fort ancien de l'étranger contre la France se tramait en Europe et dans Versailles même. Les preuves étaient insuffisantes et ils ne pouvaient qu'affirmer.
    Dans ma Révolution, j'en pus dire davantage (sur le procès de Louis XVI). Les royalistes eux-mêmes,leurs aveux triomphants, éclaircissaient au moins 92.
    Mais jusqu'où remontaient l'intrigue et les machinations? Récemment, dans mon Louis XV (ch. xi , p. 179), réunissant des documents irrécusables, j'établis que nos pères n'avaient eu qu'une vue partielle et incomplète en ce qu'ils appelaient le Complot autrichien. Je remontai plus haut. Je donnai un fil sûr pour l'histoire de cinquante années: la Conspiration de famille . Je montrai que, non-seulement par Marie-Antoinette, Choiseul et les traités de 1756, mais bien avant, et dès Fleury, l'étranger régna à Versailles,—bien plus, que le Roi fut constamment l'étranger [1] .
    C'est là le grand courant de l'histoire et le fil général. Ceux qui voulaient durer et garder le pouvoir, comme Fleury, Choiseul, savaient parfaitement qu'il fallait se ranger au grand courant, ne pas s'en écarter, se soucier fort peu de la France, être bon Espagnol, bon Autrichien, servir la pensée fixe, l'intérêt de famille.
    Louis XV écrivait tous les jours à Madrid, à sa fillel'Infante. La grande affaire de sa vie fut de faire reine cette fille, ou mieux, de faire impératrice la fille de sa fille qui épouserait Joseph II.
    De là vient que le Roi; de
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